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mardi 1 janvier 2013

Monti veut gouverner l’Italie hors de « l’axe traditionnel droite-gauche » en se centrant sur l’Europe et l’austérité


Monti veut gouverner l’Italie hors de « l’axe traditionnel droite-gauche » en se centrant sur l’Europe et l’austérité

s'informerEn affirmant vendredi dernier que « l’axe traditionnel droite-gauche a une valeur historique, symbolique et substantielle sur les questions de redistribution des ressources » mais que « l’axe véritable qui sert à l’Italie est celui qui mise sur l’Europe et les réformes nécessaires », Mario Monti a résumé son programme. D’ailleurs, ancien commissaire européen et chef démissionnaire du gouvernement, il ne se présentera pas directement au suffrage des électeurs, car il a été nommé sénateur à vie, par le président de la République et « pour le tenir hors de la mêlée politique », comme le rappelle le journal Il Fatto Quotidiano.
Mario Monti  a déclaré, qu’il avait accepté d’être le « chef d’une coalition » centriste et réformatrice qui sera en lice pour diriger l’Italie. Il certifie avoir reçu « un soutien ample et crédible » à son programme, notamment du centre de réflexion Italia Futura du patron de Ferrari Luca di Montezemolo et d’autres « représentants de la société civile », ainsi que des ex-chrétiens démocrates de l’UDC, des formations centristes comme Futur et Liberté. Le Vatican lui a également apporté son soutien.
Le 23 décembre, à la télévision, Mario Monti avait présenté son programme, intitulé « Changer l’Italie et réformer l’Europe ». « L’agenda Monti » prévoit un ancrage fort en Europe et des libéralisations, poursuivant ainsi la politique du gouvernement qu’il préside depuis novembre 2011, avec une politique de rigueur visant à payer la dette du pays qui dépasse les 2 000 milliards d’euros et à réduire le déficit public.

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