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jeudi 31 janvier 2013

MALI. La défaite du Parti de la Mort

                                                        Le Nouvel Observateur


MALI. La défaite du Parti de la Mort

Créé le 31-01-2013 à 18h35 - Mis à jour à 20h39

Les islamistes armés ont fait, au nom d’un Allah qui n’appartient qu’à eux, ce qu’ils savaient faire : propager un puritanisme archaïque, envelopper le monde de tristesse, de violence et d’obscurité...

Le 28 janvier 2013, les forces franco-maliennes sont entrées à Tombouctou. Ci-dessus, la liesse d'enfants, ce même jour, à quelques kilomètres de la cité mythique prise aux islamistes armés. (AFP PHOTO / ERIC FEFERBERG)
Le 28 janvier 2013, les forces franco-maliennes sont entrées à Tombouctou. Ci-dessus, 
la liesse d'enfants, ce même jour, à quelques kilomètres de la cité mythique prise aux 
islamistes armés. (AFP PHOTO / ERIC FEFERBERG)




Un an d’occupation islamiste du Nord-Mali. L’expérience amène à faire une nouvelle fois un constat, déjà évident et clair : les islamistes armés, les salafistes radicaux, où qu’ils soient dans le monde, sont d’une grande stupidité et d’une incroyable brutalité.
Leur brutalité, on la connaissait. Cette fois, la panoplie est complète. Pour mémoire, flagellations, amputations, mutilations, couple non marié lapidé, jeune homosexuel ou vieux marabout égorgé. Ils prônent une morale stricte, mais se dépêchent de voler tout ce qui leur tombe sous la main. À Gao et Tombouctou, ils ont commencé par le pillage des banques - forcément impies ! - et le vol des établissements de microcrédit qui aide le peuple, les petits, ceux qui essaient de survivre.
Comme tout bon intégriste, le djihadiste a horreur du tabac et de l’alcool, mais se bourre le nez de cocaïne avant chaque combat et fait piquer ses hommes, enfants-soldats compris, avec des injections d’amphétamines. La drogue, oui...mais pas l’alcool. On croirait du Coluche.
Au passage, comme on a déclaré la "guerre sainte", le djihadiste, qui est malgré tout un homme, s’arroge le droit de prendre femme, en violant si nécessaire, en s’arrangeant avec le code religieux. On se souvient du fameux "mariage de jouissance" en Algérie où les forcenés sunnites du GIA avaient adapté une vieille coutume... chiite, pour légaliser le viol des femmes qu’ils enlevaient.
Brutalité, donc... 
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