Translate

jeudi 31 janvier 2013

Le Grand Retournement (Gérard Mordillat)


                                         

                                         http://lespoir.jimdo.com


Le Grand Retournement (Gérard Mordillat)

A l’origine il y a un homme, Frédéric Lordon, qui avait parfaitement analysé les dysfonctionnements du capitalisme financier dans son ouvrage « Jusqu’à quand ? ». Quelques années plus tard, il entreprit la rédaction « D'un retournement l'autre — Comédie sérieuse sur la crise financière — En quatre actes, et en alexandrins ». A sa sortie, cet ouvrage constituait un OVNI aussi bien dans le monde littéraire que politique. Avec ce mélange des genres, Frédéric Lordon souhaitait interroger le public en profitant du caractère tragi-comique de la crise financière. Des troupes de théâtre entreprirent de jouer cette pièce, avant que Gérard Mordillat ne tente le pari de son adaptation au cinéma.
La sortie du film est en lui-même un exploit. Le budget minimaliste (450 000 euros contre 60 millions d’euros pour le dernier Astérix) ne permet guère d’extravagances. Qu’importe, il est fidèle à lui-même. La symbolique est forte. Le décor épuré. Une usine désaffectée. Comme un air de désindustrialisation. Voilà pour l’économie réelle. Passons au monde virtuel.

L’action débute avec les soucis d’un banquier qui doit faire face à une forte perte financière. Lordon s’en donne à cœur joie dans sa caricature de l’opacité et de la complexité des produits financiers qui échappent à la maîtrise même des banquiers. Le cynisme et l’appât du gain du monde de la finance est mis en avant. Les dommages causés à l’économie réelle importent peu à partir du moment où une forte rentabilité des placements est atteinte. La logique financière devient folle. Il s’agit d’accroître son profit à n’importe quel prix....

Pour lire la suite de l'article,cliquer sur le lien ci-dessous

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire