Lucie Castets, candidate du NFP pour Matignon, dresse ses quatre « grandes priorités » en cas de nomination
S’estimant être une candidate « crédible et sérieuse » pour Matignon, cette haute fonctionnaire de 37 ans désignée par surprise veut s’appuyer sur le programme du NFP.
POLITIQUE - Avec une candidate désignée, le NFP passe la seconde. De manière assez inattendue et après plusieurs semaines de tractations entre les différents partis de gauche, le Nouveau Front populaire a finalement choisi à l’unanimité Lucie Castets comme candidate du NFP pour Matignon ce mardi 23 juillet.
Si Emmanuel Macron a presque immédiatement esquivé l’idée du NFP lors de son interview sur France 2, France Inter et franceinfo le soir même, Lucie Castets se dit pourtant être prête pour endosser le rôle de Première ministre. Une candidature qu’elle dit d’ailleurs accepter « en toute humilité mais avec beaucoup de conviction ».
Presque totalement inconnue du grand public, cette haute fonctionnaire désignée par la gauche est donc discrètement sortie de l’ombre ce mardi en accordant ses premiers mots à l’AFP. L’occasion pour elle de dégager quatre « grandes priorités » si elle est nommée par le président la République, à l’issue de la trêve olympique qu’il a décidé d’imposer.
Pour cette candidate surprise de 37 ans, qui succède aux propositions Laurence Tubiana et Huguette Bello, qui n’avaient pas fait l’unanimité au sein de l’alliance des formations de gauche, l’« abrogation de la réforme des retraites » d’Emmanuel Macron sera en tête de sa liste des priorités.
Pour la préservation des services publics
Viendra ensuite une « grande réforme fiscale pour que chacun, individus et multinationales, paie sa juste part », ajoute-t-elle. Ensuite, Lucie Castets évoque une « amélioration du pouvoir d’achat » par la revalorisation des salaires et le relèvement des minima sociaux, ainsi que la « fin de la régression des services publics ». Un dernier sujet qu’elle connaît bien puisqu’elle est porte-parole du collectif « Nos Services publics ».
« Je pense qu’il est indispensable de donner une incarnation au résultat des urnes » tout en prenant acte « du fait qu’il n’y a pas de majorité absolue », avec un profil issu de la société civile, a-t-elle ajouté. Pour autant, Lucie Castets estime que plusieurs « sujets exprimés dans les urnes » peuvent « donner lieu à des majorités », mais toujours « en partant du programme du NFP ».
Quant à savoir si Emmanuel Macron la nommera à Matignon, elle estime humblement avoir ses chances, surtout avec « un président qui valorise les profils techniques ».
Après ces quelques mots d’introduction, la potentielle future Première ministre s’exprimera dès mercredi matin, dans la matinale de France Inter, à 8 h 20.
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