Métropole de Grenoble Daniel Ibanez, candidat LFI, et le « risque génocidaire »
Mardi midi, Daniel Ibanez, candidat aux élections européennes sur la liste La France Insoumise (LFI) a été le seul élu prendre part à la manifestation pro palestinienne. Il s'est aussi exprimé devant la centaine de manifestants autour des thèmes chers à LFI.
Placé en douzième position de la liste LFI pour les prochaines élections européennes, Daniel Ibanez était présent à la manifestation ce mardi midi sur le campus grenoblois.
Plus connu pour son engagement de longue date contre le projet ferroviaire Lyon-Turin, il lui a été permis de s’exprimer au mégaphone sur le sujet palestinien, avec quelques parallèles discutables.
« Il aura fallu six mois pour que les politiques silencieux commencent à dénoncer ces massacres »
Ainsi a-t-il dit : « Combien fallait-il de morts, combien fallait-il de jours pour utiliser le mot génocide en Arménie ? Combien fallait-il de morts, combien fallait-il de jours pour utiliser le mot génocide pour l’Holocauste ? Fallait-il attendre le procès de Nuremberg ? Le gouvernement israélien et son armée massacrent des enfants et des civils, tuent les journalistes et leurs familles pour que leurs exactions soient masquées, détruisent les hôpitaux, les écoles, les universités, ils affament et assoiffent la population […] Il aura fallu six mois pour que les politiques silencieux (sous-entendu à l’exception de LFI, NDLR) commencent à dénoncer ces massacres mais ils n’effaceront jamais le soutien inconditionnel au gouvernement israélien alors que tout démontrait les objectifs de nettoyage ethnique et de risque génocidaire. Notre crime à leurs yeux c’est d’avoir demandé dès le 12 octobre le cessez-le-feu, l’arrêt de la colonisation, et le respect du droit international ».
Alors qu’il a été reproché à LFI de ne pas avoir qualifié les attaques du Hamas de « terroristes », jusqu’à la convocation récente de Mathilde Panot et Rima Hassan pour « apologie du terrorisme », Daniel Ibanez a reparlé de « crimes », affirmant en effet au micro : « Dès le 12 octobre, LFI rappelait sa condamnation totale des crimes commis lors de l’attaque opérée par le Hamas sur le territoire israélien et réitéré sa condamnation de tous les actes de terreur ».
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