C’est un enfer, au sens le plus dur du terme. Et, à défaut d’actes forts, le massacre, déjà responsable de plus de 32 500 victimes, pourrait encore s’amplifier à Gaza. Malgré la résolution de l’ONU exigeant un « cessez-le-feu immédiat », « on se prépare à entrer à Rafah », a encore déclaré hier le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou. Une ville où se sont réfugiés plus d’un million de Palestiniens. Acculés près de la frontière égyptienne, ils tentent de survivre sous les bombes sans n’avoir plus aucune échappatoire ou presque. Et des profiteurs de guerre rôdent. L’Humanité vous livre ce matin le témoignage de Franco-Palestiniens contraints de débourser des sommes astronomiques pour exfiltrer leurs proches prisonniers de ce calvaire. L’agence Hala Consulting and Tourism, de l’homme d’affaires et milicien égyptien, Ibrahim El Argani, est à la tête de ce juteux business.
Sur place, restent tous ceux qui refusent l’odieux chantage ou qui ne peuvent tout simplement pas payer. Eux « ne sont plus seulement exposés à un risque de famine mais doivent désormais faire face à une famine qui s’installe », a jugé hier la Cour internationale de justice. La plus haute instance judiciaire de l’ONU a ordonné à Israël d’assurer « une aide humanitaire de toute urgence », « au titre de la convention pour la prévention et la répression du crime de génocide ». Mais là encore, sans actes forts pour contraindre le gouvernement Netanyahou, celui-ci passera outre.
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