Sainte-Soline, la partie émergée de l’iceberg répressif des militant·es écolos
Un an après la manifestation de Sainte-Soline, Mediapart a entrepris de faire un état des lieux des procédures judiciaires qui ont suivi. Côté manifestants et organisateurs, 21 condamnations ont été prononcées. Côté gendarmes, à ce stade, aucune mise en cause par la justice, dont l’enquête avance « à un train de sénateur » pour déterminer les responsabilités concernant les blessés les plus graves.
Mais au-delà de Sainte-Soline, Mediapart a rencontré des militant·es engagé·es dans des actions désobéissance civile qui leur valent une répression judiciaire dont ils et elle racontent l'impact dans leur vie. L’État assume la criminalisation des mouvements écologistes, régulièrement qualifiés « d’écoterrorisme » et le large arsenal répressif à sa disposition (perquisition, collecte d’ADN, arrestations massives, confiscation du téléphone…).
Alors que l’urgence climatique n’a jamais été aussi forte, la répression judiciaire va crescendo en Europe, au point que le rapporteur spécial des Nations unies sur les défenseurs de l’environnement, Michel Forst, s’en est inquiété dans un rapport et dans notre émission À l'air libre, avec la militante allemande Luisa Neubauer. |
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