STOP ! Un enfant est mort dans une crèche à Lyon. Le monde de la petite enfance, déjà dans une immense difficulté et sous l'implosion, est en état de choc.
OUI la responsabilité incombe à l'employée qui a réalisé ce geste dramatique entraînant la mort. NON, l'employeur de cette jeune femme ne peut pas se dédouaner de toute responsabilité à travers un simple courrier à destination des familles et de ses salariés.
Directeurs, Educateurs de Jeunes Enfants, Auxiliaires de Puériculture, Psychomotriciens, Agents de Puériculture (CAP), personnel d'entretien, cuisiniers, familles... Nous faisons tous des efforts incommensurables au quotidien, pour combler les manques et permettre le fonctionnement des établissements, malgré une politique (des entreprises et de l'état) qui privilégie le profit à la bienveillance et la sécurité des enfants sous notre responsabilité.
STOP ! Malgré nos alertes, nos coups de gueule, nos grèves, nos tribunes,... rien ne change et nous voilà maintenant face à un drame ! La réponse de l'employeur démontre bien ce que nous vivons depuis des années : un déni de responsabilité !
Nous avons tous vécu des situations qui mettent en danger la vie des enfants et des professionnel(les) dans nos crèches : toujours plus de berceaux, un manque de personnel, des tensions constantes entre les Responsables Opérationnels et les "petites mains" (celles qui n'ont pas le droit de s'exprimer, au risque de se faire "blâmer").
Nous avons signé pour nous occuper des enfants, les aider à grandir, à découvrir le monde, les protéger et aider les parents... Mais la réalité est bien différente. La vie quotidienne en crèche, c'est (dans la grande majorité du temps) : la galère, le manque de mains pour nous occuper des petits, des locaux dégradés, des changements réguliers de direction, le non-respect des lois et des protocoles, la mise en danger...
Le monde de la petite enfance est en grande souffrance.
TROP, C'EST TROP !
L'état doit comprendre l'état de la situation, c'est pourquoi nous allons poster quelques témoignages sur le site internet et proposons cette pétition qui sera transmise aux autorités compétentes pour que ça bouge ! Pour éviter toute forme de diffamation, nous ne publierons jamais le nom des employeurs ni des salarié(e)s sur le site internet. Concernant la pétition, la signature reste sous la responsabilité des signataires !
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