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| | | | | Bonjour .
Le 24 mars dernier, des Français d’origine asiatique manifestaient devant le Tribunal de justice de Paris, alors que cinq personnes y étaient jugées pour des appels à la haine à l'égard de leur communauté. Voilà leurs témoignages sur la montée du racisme anti-asiatique ces derniers mois en France et dans le monde. | | |
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| | | Jacques : Il y a toujours eu ces agressions verbales et physiques envers la population asiatique en France. Ça s'est accentué et médiatisé depuis le Covid, puisque les boucs émissaires sont les Chinois et les asiatiques vivant en France. C’était la cible facile à accuser face à la situation sanitaire et économique actuelle.
Sun-Lay Tan, porte-parole du comité Sécurité pour tous : Par exemple, quand je me suis assis dans le métro à côté d’une personne, elle a changé de place de manière totalement explicite. Elle a eu peur de moi. On voit que là, quand même, le racisme anti-asiatique qui était sous-jacent pendant des décennies devient explicite.
Anonyme : Son chien a attaqué le mien et directement il m’a dit : "Espèce de sale chinetoque, à cause de toi il y a le confinement." Il m’a attrapé par le bras et il me l’a déboîté en me faisant une prise. J’ai tout de suite senti une vive douleur et j’ai appelé mon frère pour qu’il vienne m’aider. Quand il est venu, on a couru pour aller se réfugier.
Laetitia Chhiv, présidente de l’association des Jeunes Chinois de France : C’est de 7 à 77 ans et ça se produit à peu près partout, dans les espaces publics, dans les transports, des personnes qui sont prises à partie, insultées, parfois agressées physiquement. | | |
| "Ça a commencé dès l’école,
quand on était petits." |
| | | Daniel Tran, vice-président de l’association des Jeunes Chinois de France : En tant que 2e génération d’asiatiques en France, c’est-à-dire nés ici, on a toujours été confrontés à des actes racistes.
Ça a commencé dès l’école, quand on était petits : les camarades de classe qui tiraient leurs yeux, des "chinetoque", des "Jackie Chan". Ensuite, c’était parfois au travail, on m’appelle aussi "Chang", on nous donne des petits surnoms.
Sun-Lay Tan, porte-parole du Comité Sécurité pour tous : Nous, on veut marquer un coup d’arrêt parce qu’on estime que ce qu’il se passe aux États-Unis arrivera. On n’espère pas, mais ça pourrait arriver en France et en Europe.
On met #StopAsianHate avec notre propre hashtag, pour justement faire écho et marquer notre solidarité à toutes les communautés asiatiques du monde.
On veut marquer le coup. On veut dire : "Maintenant, il faut s’arrêter”. On a fini de jouer. On ne peut plus se moquer des asiatiques sur les réseaux sociaux, derrière son petit écran, de manière impunie.
Laetitia Chhiv, présidente de l’association des Jeunes Chinois de France : Aujourd’hui, notre espoir, c’est de lancer un appel et de montrer que la haine, l’appel à la violence, même s’il n’est pas suivi d’actes, est condamnable. Condamnable par la loi parce que c’est un crime. | | |
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| | | | | | | | Jacidorex (Nadsat)
Cette semaine le collectif Nadsat envoie envoie en éclaireur le DJ et producteur Bruxellois Jacidorex, en direct de Kiosk Radio (Bruxelles), qui en plus de son amour pour l'électro avoue conférer une passion pour le citron et la philatélie. Un grand écart qu'on a hâte de découvrir.
Jeudi 1er avril, 20 heures. | |
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| | | | | | | | | Covid-19 : tour du monde de la situation dans les écoles
Emmanuel Macron vient d'annoncer la fermeture des écoles durant 3 semaines pour lutter contre la pandémie. Mais ailleurs dans le monde, comment ça se passe ? | |
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