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| | | Bonjour ,
Avoir une poule à la maison, c’est une idée de plus en plus populaire. Et ça passe notamment par le travail d’associations comme Poule pour tous, qui sauve des poules de l’abattoir et les propose à l’adoption. On est allé les voir pour qu’ils nous expliquent comment ça marche. | |
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| | Nicolas et sa famille ont deux poules, Caline et Stella. Elles auraient dû finir à l’abattoir après leur “carrière” à pondre des œufs dans un élevage, mais elles ont pu être sauvées : “J’ai vu qu’il y avait un sauvetage dans un élevage près de chez nous, et les enfants avaient parlé de poules. Donc je me suis mis à fabriquer un poulailler avec des vieilles palettes et du grillage.”
D’où viennent ces poules ? D’un drive pas comme les autres... Devant Poule pour tous, des centaines de clients qui, comme Nicolas, sont venus adopter une ou plusieurs poules, sorties du circuit habituel qui les destinait à l’abattoir.
En France, la durée moyenne d’élevage d’une poule pondeuse est de 16 à 18 mois. Passé cet âge, elles sont généralement “réformées”, c'est-à-dire conduites à l’abattoir. 54 millions de poules pondeuses sont ainsi abattues chaque année en France.
La plupart du temps, leur chair est récupérée pour produire des aliments transformés ou de la nourriture pour animaux. Une grande partie est exportée depuis la France vers d’autres pays.
“Elles pondent beaucoup moins au bout d’un certain âge et nous, on n’arrive plus à fournir toute notre clientèle. Donc à un moment donné, on est obligé de s’en séparer pour avoir un nouveau lot de jeunes poules. On n’a aucun retour des abattoirs pour savoir dans quels pays elles partent, pour faire de la viande ou pas, on ne sait rien du tout”, nous explique une éleveuse. | |
| | "On a pu sauver nos 1400 poules la première année." | |
| | Mais Poule pour tous rachète ces poules aux éleveurs et les revend cinq euros l’unité. La marge sert à organiser la vente et à payer les salariés.
“On avait du mal à voir nos poules partir à l’abattoir, parce que ce sont des animaux que l'on a 1 an.” explique une éleveuse. “On voulait vraiment sauver des poules et éviter l’abattoir au maximum et on y arrive depuis 2 ans.”
“On a pu sauver nos 1400 poules la première année. Donc on réitère, parce qu’on trouve que c’est super que nos poules partent dans d’autres familles, qu’elles aient une fin heureuse.” ajoute sa sœur et collègue.
Tout le monde peut adopter ces poules, mais il y a quand même quelques conditions à remplir. “Il faut avoir un jardin, que la poule ait un endroit pour s’épanouir. Il faut qu’elle ait de l’herbe à gratter, il faut qu’elle ait un petit endroit pour elle, un poulailler. À partir du moment où vous avez ça, ça s’adresse à tout le monde.” détaille Thomas, le fondateur de Poule pour tous.
Au-delà de la question du bien être animal et des œufs que l’on se procure, un autre argument en faveur du fait d’avoir une poule à la maison : elle consomme en moyenne 150 kg de déchets alimentaires par an, ce qui réduit grandement la taille des poubelles.
Selon Thomas, Poule pour tous aurait permis de faire adopter 86 000 poules depuis sa création en juillet 2017. | |
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| | | | | À ne pas rater : Kivu
D'une descente infernale jusqu'au fond d'une mine à une rencontre tendue avec un chef de guerre, notre grand reporter Charles Villa a sillonné la région congolaise de Kivu pour un documentaire exceptionnel uniquement disponible sur BrutX. | |
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