Jean-Luc Mélenchon à Édouard Philippe : «Est-ce encore l’état de droit ?»
Mardi matin, Jean-Luc Mélenchon dénonçait déjà une « police politique »
Perquisitionné dans la matinée, le chef de file des Insoumis a pris à partie le Premier ministre lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale.
Ces perquisitions ne passent décidément pas. Jean-Luc Mélenchon, qui a annoncé ce mardi sur les réseaux sociaux une série de saisies à son domicile et dans les bureaux de cadres de la France insoumise, a pris à partie Édouard Philippe, plus tard dans la journée à l’Assemblée nationale, lors des questions au gouvernement.
Celui qui dénonçait le matin même une « police politique » est resté fidèle à cette ligne d’attaque. « Ce matin, le procureur de circonstance que vous avez nommé après un entretien d’embauche, ayant autorisation de perquisitionner depuis vendredi dernier, a choisi de le faire ce matin à 7 heures… », a-t-il d’abord sous-entendu.
Avant d’ironiser : « J’ai ouvert ma porte à des gens qui frappaient précipitamment, ils étaient armés et avec des gilets pare-balles car on ne sait jamais, avec moi, ce qui peut se produire ».
Perquisitions au siège de LFI et chez Jean-Luc Mélenchon : "Ce n'est plus de la police ! Ce n'est plus de la justice !", lance le président du groupe La @FranceInsoumise.#Mélenchon #DirectAN #Perquisition cc @JLMelenchon
Visé par deux enquêtes préliminaires distinctes, l’une sur des soupçons d’emplois fictifs d’attachés parlementaires au Parlement européen, l’autre pour de possibles irrégularités dans ses comptes de campagne présidentielle, le député des Bouches-du-Rhône a estimé que « cette perquisition se faisait sans aucun motif d’urgence ».
« La plainte initiale date d’il y a un an, de quelqu’un (l’eurodéputée Sophie Montel, ndlr) qui a dit elle-même que c’était une plaisanterie pour complaire à madame Le Pen, qui ne lui avait d’ailleurs rien demandé », a-t-il affirmé.
« La deuxième plainte concerne les comptes de campagne présidentiels, qui s’avère être un véritable traquenard comme ce Monsieur Logerot (...)
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