Chère lectrice, cher lecteur,
Les étranges affiches jaunâtres surgies ces derniers jours dans les villes suisses le prouvent: la campagne pour la votation du 25 novembre est lancée. Sa pièce maîtresse, l’initiative de l’UDC intitulée «Le droit suisse au lieu de juges étrangers», fait cauchemarder les milieux économiques et les principaux partis depuis des mois.
Aujourd’hui, le Conseil fédéral entre dans la danse. Son ministre des Affaires étrangères, Ignazio Cassis, se dit rassuré par le premier sondage: «Que le non soit déjà en tête est un bon signe. Je suis relativement serein», explique-t-il dans une interview conjointe menée par Le Temps et La Liberté.
Dans un monde globalisé, le droit international permet à la Suisse d’exporter et de défendre ses produits à l’étranger. A l’inverse, en cas d’acceptation de l’initiative, la fiabilité helvétique serait aussi «mise à mal, car la Suisse inscrirait alors noir sur blanc dans sa Constitution qu’elle se réserve le droit de ne pas respecter ses engagements. Ce n’est pas raisonnable.»
– Sylvain Besson, rédacteur en chef adjoint
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