Après cette période de rentrée scolaire pour des millions d’enfants dans le monde, des jeunes filles réfugiées n’ont toujours pas accès à l’école primaire et secondaire.
A cette occasion, nous demandons aux représentants de l’éducation des pays membres de l’ONU de se mobiliser pour garantir une #EducationPourToutes. Accéder à l’éducation permet aux enfants de garder espoir et dignité, de contribuer à améliorer leur santé et leur offre plus d’opportunités pour trouver un travail. Le rapport Her Turn du HCR publié en mars 2018 montre que les jeunes filles réfugiées sont souvent celles qui accèdent le moins à l’école. Pour des raisons bien souvent économiques, les familles réfugiées font le choix de scolariser les jeunes garçons au détriment des filles.
Autres raisons discriminatoires, le chemin vers l’école peut être dangereux et les infrastructures sanitaires sont trop peu nombreuses : selon la Banque mondiale, les écolières d’Afrique subsaharienne manquent quatre jours d’école toutes les quatre semaines en raison des règles menstruelles, ce qui représente une baisse de 10 à 20 % du temps passé à l’école.
Si nous continuons à négliger l’éducation des jeunes réfugiées, les conséquences se feront sentir pendant des générations. Il est temps d’en faire une priorité.
L’éducation protège. Elle réduit l’exposition des jeunes filles aux risques d’exploitation infantile, de violences sexuelles et sexistes, de grossesses et mariages précoces : selon l’UNESCO, si toutes les filles finissaient l’école secondaire, les mariages d’enfants diminueraient de 64 %.
L’éducation des jeunes filles réfugiées est un atout pour tous, et ne doit pas être négligée. Afin de permettre une #EducationPourToutes, nous défendons ces 7 mesures :
1. Augmenter le nombre de places dans les écoles.
2. Protéger les filles sur le chemin de l’école car les trajets peuvent être trop longs et dangereux.
3. Adapter les écoles aux besoins des filles (sanitaires, produits hygiéniques).
4. Lutter contre le harcèlement et les violences sexistes.
5. Encourager les familles réfugiées à maintenir leurs filles à l’école (travail pour les parents, lumières ou électricité pour faire les devoirs, expliquer l’importance de l’éducation des filles…)
6. Augmenter le nombre d’enseignantes : les modèles féminins dans l’éducation impactent toute la communauté.
7. Lutter contre les discriminations dues au genre.
Votre voix compte pour aider les jeunes filles à rejoindre les bancs de l’école. L’accès à l’éducation est un droit fondamental.
Signez la pétition et montrez votre soutien en faveur de l’#EducationPourToutes !
Vous pouvez trouver plus d’informations sur la question de l’éducation des jeunes réfugiées dans notre rapport http://www.unhcr.org/herturn/fr/. |
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