Chère lectrice, cher lecteur,
C’est l’un des problèmes brûlants que pose l’arrivée de migrants en Europe. Faut-il faire travailler ceux qui demandent l’asile sur le Vieux Continent? En Suisse, les cantons apportent des réponses très différentes.
Dans les Grisons, où les requérants accèdent plus vite et plus facilement à un emploi, 60% des individus qui ont obtenu le statut de réfugié (permis B) travaillent après quatre ans de séjour, contre 15% à Genève.
Pour empêcher les réfugiés reconnus de tomber à l’aide sociale, mieux vaut les faire travailler dès leur arrivée. Cette recette de bon sens heurte certains présupposés populistes, et la pratique actuelle de la majorité des cantons.
– Sylvain Besson, rédacteur en chef adjoint
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