Chère lectrice, cher lecteur
Jean baggy ou robe, poupées ou football, bleu ou rose… bien qu’elle s’en défende ardemment, notre société a le don de tout genrer. Les looks, les hobbys, les gestes et les émotions se voient ainsi estampillés «masculin» ou «féminin», des cases rigides auxquelles il est encore difficile d’échapper.
Anabelle, elle, défie cette binarité. D’aussi loin que remontent ses souvenirs, cette jeune Lausannoise, née dans un corps de fillette, ne s’est pourtant jamais vraiment sentie ni fille ni garçon. A l’intérieur, elle navigue quelque part entre les deux.
De son aversion pour les Barbie à ses airs de «petit mec», en passant par l’exploration tardive et exacerbée de sa féminité, Anabelle, 26 ans aujourd’hui, raconte, dans Brise Glace, le long chemin parcouru pour se déterminer et accepter cette neutralité peu conventionnelle, malgré les moqueries et la peur de déranger.
Avec humour et simplicité, elle démêle pour nous, dans un nouveau podcast les notions de sexe biologique et de genre psychologique, qu’on a souvent tendance à confondre. Et nous rappelle qu’au-delà des étiquettes l’identité n’est pas une norme, mais un spectre dans lequel chacun est libre de flotter.
– Virginie Nussbaum, journaliste culture et co-productrice de «Brise Glace»
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