| L'accord entre Areva et EDF se confirme |
Après une journée d'intenses négociations, Areva et EDF sont parvenus mardi soir à un compromis sur les premiers élements du plan de sauvetage du groupe nucléaire qui traverse de graves difficultés, rapporte mercredi Le Figaro.
Selon le quotidien, les deux groupes ont fait des concessions vers la possible conclusion d'un accord dans les temps. Toujours selon Le Figaro, EDF prévoit d'acquérir 75 % du capital d'Areva NP, dont les activités incluent la construction des réacteurs nucléaires, l'assemblage des combustibles et les services à la base installée, tandis que sa maison mère actuelle conserverait 25 % de la société.
L'accord sur le rachat par EDF des activités du groupe dans les réacteurs nucléaires (Areva NP) sera dévoilé le 31 juillet, mais les annonces sur la recapitalisation d'Areva par l'Etat devraient est faites plus tard. Des audits approfondis vont désormais être effectués pour finaliser les discussions. Ils devraient permettre d'aboutir à un accord définitif à l'automne, qui entrerait en vigueur au second semestre 2016. |
La recapitalisation du groupe est un des sujets d'inquiétude des syndicats d'Areva, ainsi que le traitement des risques liés aux déboires du réacteur EPR construit par Areva en Finlande, qui pourraient peser très lourd financièrement.
"Ce sont des risques qu'on ne fera pas porter, de toutes façons, on le sait bien, au nouvel Areva", a assuré le ministre de l'économie Emmanuel Macron. "Compte tenu des montants engagés, on sait très bien que l'actionnaire majoritaire [l'Etat] aura son rôle à jouer." |
|
| Numericable-SFR bénéficiaire au deuxième trimestre |
L'opérateur de télécoms Numericable-SFR, contrôlé par le groupe Altice, a poursuivi son redressement au deuxième trimestre. Il a réalisé un bénéfice net de 79 millions d'euros, contre une perte de 116 millions un an plus tôt, confirmant ainsi ses objectifs pour l'exercice, a-t-il annoncé dans un communiqué mercredi.
Entre avril et juin, l'opérateur a réalisé un chiffre d'affaires de 2,78 milliards d'euros, en baisse de 2,4 %, mais a vu son excédent brut d'exploitation (Ebitda) ajusté progresser de 19 % à 1,06 milliard d'euros, et prévoit toujours une croissance de son Ebitda ajusté de 20 % en 2015.
Pour autant, le groupe souligne une progression de ses ventes entre le premier et le deuxième trimestre, confirmant ainsi le ralentissement de la baisse du chiffre d'affaires, qui avait reculé de 4,6 % entre janvier et mars.
L'opérateur explique l'amélioration de ses résultats par une augmentation de son revenu moyen par abonné (ARPU) autant dans le fixe que dans le mobile, respectivement de 3,8 % et de 0,4 % sur un an, mais également par une politique commerciale lui permettant de recruter de nouveaux abonnés ainsi que par une accélération de la migration de l'ADSL vers la fibre. |
| "La relance commerciale sur le mobile annoncée en mai commence à porter ses fruits avec des ventes brutes records au mois de juin, en hausse de 40 %, à comparer aux autres mois du premier semestre", s'est félicité l'opérateur. |
|
Twitter s'inquiète de la croissance
de son audience |
Le réseau social américain Twitter a reconnu mardi son incapacité à accélérer la croissance et l'engagement de ses utilisateurs, un mea culpa qui a fait de l'ombre à des résultats financiers pourtant meilleurs que prévu. Si la société a fait "de bons progrès" pour monétiser son réseau, comme en témoigne le bond de 61% du chiffre d'affaires au deuxième trimestre, les initiatives pour améliorer ses produits "n'ont pas encore eu d'impact significatif sur l'augmentation de notre audience ou sa participation. C'est inacceptable", a reconnu Jack Dorsey, co-fondateur de Twitter et patron par intérim suite à la démission du directeur général Dick Costolo. Un avis semble-t-il partagé à Wall Street, où l'action du réseau social plongeait de presque 11% vers 23 h 45 heure française.
Twitter revendiquait 316 millions d'abonnés à la fin de juin, soit une progression de 8 millions en trois mois. Mais les investisseurs s'inquiètent depuis son entrée en Bourse de sa capacité à accélérer sa croissance et à élargir son audience. |
| Le directeur financier de Twitter, Anthony Noto, a prévenu qu'il n'y aurait pas de croissance importante et durable du nombre d'utilisateurs tant que le réseau social ne toucherait pas le grand public ; ce qui "prendra un temps considérable. (…) Nous n'avons touché que les précurseurs et ceux qui s'enthousiasment pour les technologies", a-t-il relevé. |
|
Russie : la banque centrale suspend
ses achats de devises |
La banque centrale de Russie vient d'annoncer renoncer provisoirement à ses achats controversés de devises étrangères destinées à regarnir ses réserves, en raison de la nouvelle chute du rouble enregistrée ces derniers jours. Ces opérations ont été suspendues depuis mardi"en raison de l'augmentation de la volatilité sur le marché des changes", a expliqué la Banque de Russie.
Lancées au début de juin pour remplir des réserves mises lourdement à contribution à cause de la crise monétaire, elles avaient été très critiquées car les analystes les interprétaient comme étant le signe que la banque centrale souhaitait une monnaie faible. La devise russe venait alors de subir un rebond d'une vigueur inattendue après son effondrement de la fin de 2014 et les autorités commençaient à craindre que le mouvement n'affecte la compétitivité de l'industrie russe.
Le contexte a depuis changé puisque le rouble, plombé par un nouvel accès de faiblesse des cours du pétrole, rechute lourdement, revenant mardi à ses plus bas niveaux depuis le début du mois de mars.
|
| Ce mercredi, le rouble se reprenait légèrement : vers 8 h 30 heure française, l'euro baissait à 65,86 roubles, contre 66,38 roubles la veille au soir, et le dollar à 59,69 roubles, contre 60,02 roubles. |
| TEXTOS |
Barclays : La banque britannique a annoncé vouloir intensifier son programme de cession d'actifs et de réduction des coûts, trois semaines après avoir limogé son directeur général, Antony Jenkins. Le président par intérim, John McFarlane, souhaite réduire le ratio coût/bénéfices pour le ramener autour de 55 % et de céder pour 20 milliards de livres d'actifs non stratégiques d'ici
à 2017.
Suez : Le numéro deux mondial de la gestion de l'eau et des déchets a publié mercredi des résultats en croissance à données comparables au titre du premier semestre 2015, grâce notamment à sa division eau Europe et à ses réductions de coûts. Suez a également confirmé l'ensemble de ses objectifs pour 2015.
LVMH : Le numéro un mondial du luxe a publié mardi des résultats semestriels en forte hausse, portés par des effets de couverture de changes positifs et par une forte accélération de sa division phare, la mode maroquinerie. Ses ventes ont totalisé 16,71 milliards d'euros contre 16,35 milliards attendus par le consensus Thomson Reuters I/B/E/S, et le résultat opérationnel courant a progressé de 15 % à 2,95 milliards.
|
Alstom : Le groupe français a confirmé mercredi qu'il avait été choisi pour livrer 17 trains Intercités à la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) d'Algérie pour environ 200 millions d'euros. Le premier train sera livré en janvier 2018.
PSA Peugeot- Citroën : Le titre du constructeur automobile français bondissait mercredi matin à la Bourse de Paris, après avoir renoué avec la rentabilité au premier semestre avec un bénéfice net de 571 millions d'euros. A 9 h 6 (7 h 6 GMT), la valeur prenait 4,58 % à 18,60 euros, alors que l'indice CAC 40 gagnait 0,61 %.
Total : Le géant pétrolier français a publié mercredi un résultat net en repli de 4 % au deuxième trimestre 2015, la hausse de la production, les économies de coûts et l'amélioration des marges de raffinage ayant contrebalancé la chute de 44 % du prix du pétrole.
La major française a aussi annoncé qu'elle dépasserait 1,2 milliard de dollars annoncés en matière d'économies de coûts cette année.
|
|
|
 |
| "Si nous ne faisons rien, le risque est d'avoir une croissance molle et sans création d'emploi." |
Dans un entretien publié mercredi dans Le Figaro, le président du Medef, Pierre Gattaz, affirme qu'il"faut accélérer" les réformes. Le président du Medef "salue les dernières mesures prises par le gouvernement", en citant le plan PME-TPE, le suramortissement fiscal de l'investissement et le plafonnement des indemnités aux prud'hommes et rappelle que le Medef a "applaudi le pacte de responsabilité".
"Mais il faut accélérer", affirme M. Gattaz. "Il faut profiter de l'accalmie, de la faible brise de la reprise pour se préparer au prochain grain", poursuit-il, en jugeant l'environnement international "plus incertain". En outre, M. Gattaz"demande au gouvernement de ne pas toucher au pacte de responsabilité, ni à sa répartition" et appelle à "aller plus loin dans les baisses de charges et d'impôts pour espérer que les marges des entreprises se rapprochent de la moyenne européenne". Selon le président du Medef, les marges des entreprises françaises sont à 29 % et,"avec le pacte de responsabilité, on peut espérer 33 % d'ici à 2017". Mais "en Allemagne, les marges s'élèvent à 41 %", poursuit-il, en chiffrant la différence à "une centaine de milliards d'euros". |
|
|
|
 |
|
|
| BLOG |
Avec Windows 10, Microsoft veut oublier l'échec de Windows 8
|
Trois ans après la sortie de Windows 8, Microsoft espère définitivement tourner la page sur ce colossal échec. Mercredi 29 juillet, le géant de Redmond lance officiellement Windows 10, la dernière version de son système d'exploitation vedette. Et il espère attirer un milliard d'utilisateurs au cours des trois prochaines années. Un objectif "très ambitieux", reconnaît Aaron Woodman, responsable marketing au sein de la société.
Le lancement de Windows 10 s'effectue en effet dans un contexte difficile. Le cabinet Gartner anticipe une baisse de 4,4 % des ventes d'ordinateurs cette année, avant le retour d'une croissance "modérée et stable" en 2016. "Avec la transition des entreprises et consommateurs des PC vers les mobiles, Microsoft fait face à d'importants vents contraires", estime Daniel Ives, analyste chez FBR Capital.
Pour corriger le tir, Microsoft a choisi d'effectuer un retour aux sources. "Nous avons appris de nos erreurs", promet M. Woodman. L'interface du nouveau système rappelle ainsi fortement celle de Windows 7. Et le traditionnel menu "démarrer", dont la disparation dans la précédente itération avait déconcerté les utilisateurs, fait son retour. L'interface tactile de Windows 8, pensée pour les écrans tactiles, est désormais reléguée au second plan.
Lu sur le blog de Silicon 2.O |
|
| TITRES DE L'ÉCONOMIE |
| Les Echos : Baisses de charges : l'avertissement du patronat |
| Financial Times : Disneyland Paris sous le coup d'une enquête sur les tarifs appliqués aux étrangers. |
| Wall Street Journal : La Chine manque d'un Mario Draghi pour dissiper les craintes |
| International New York Times : Les Grecs évitent les banques, à la grande joie des voleurs |
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire