MH370 : le débris correspondrait à un Boeing 777 |
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Selon de nombreux indices concordants, le débris d'avion découvert sur une plage de l'île de La Réunion proviendrait du Boeing 777 de la Malaysia Airlines, disparu le 8 mars 2014 au-dessus de l'océan Indien avec 239 personnes à son bord. Il n'y a cependant encore aucune certitude, les autorités, qu'elles soient françaises ou malaisiennes, attendant les résultats de l'identification qui doit avoir lieu en France dans le courant de la semaine prochaine. "Le lieu est cohérent avec l'analyse de la dérive fournie à l'équipe d'enquête malaisienne, qui a montré une trajectoire allant du sud de l'océan Indien à l'Afrique", a déclaré hier le premier ministre malaisien, Najib Razak. Les responsables australiens qui supervisent les recherches pour retrouver le MH370 se sont dits vendredi "de plus en plus convaincus" que le fragment d'aile d'avion découvert à La Réunion émanerait du Boeing 777 disparu, sans pouvoir en être "certains à 100 %". La chaîne de télévision France 2 a montré des images du débris retrouvé à Saint-André, dans l'est de l'île. On y lit distinctement l'inscription 657 BB, qui correspond, dans un manuel d'entretien du Boeing 777, à une pièce de l'aile appelée "flaperon", une sorte de volet, ce qui semble prouver qu'il appartient à ce type d'avion. Le débris en question sera transporté jusqu'à une antenne de la Direction générale de l'armement (DGA) de Toulouse en fin de semaine. Il sera alors expertisé par les agents du BEA et d'autres experts dans un laboratoire dépendant du ministère de la défense et spécialisé dans les investigations techniques après des accidents d'avion. |
Affaire Pollard : l'épilogue d'un long roman noir |
Son histoire aurait pu inspirer Tom Clancy ou Robert Ludlum tant elle rassemble tous les ingrédients du parfait roman – action, rebondissements et suspense. A bientôt 61 ans, l'espion israélien Jonathan Pollard, incarcéré à vie aux Etats-Unis depuis 1987, devrait être libéré le 21 novembre mais aura l'obligation de rester sur le sol américain au moins cinq ans. Le Pentagone et la communauté du renseignement se sont toujours vivement opposés à la sortie de prison de l'ancien analyste des services de renseignement de la marine, arguant qu'il avait causé des torts considérables aux intérêts américains, rappelle USA Today. La décision unanime de la commission de libération conditionnelle marque l'épilogue d'une longue saga politico-judiciaire qui aura mis la relation américano-israélienne à rude épreuve (The Washington Post). De fait, observe le Los Angeles Times, si Jonathan Pollard est affublé d'une sombre réputation outre-Atlantique, il est, en revanche, considéré comme un héros en Israël, dont il a obtenu la nationalité en mai 1995. Sa prochaine libération est-elle, pour l'administration Obama, une manière d'apaiser l'ire de l'Etat hébreu, profondément courroucé par l'accord sur le programme nucléaire iranien scellé à Vienne le 14 juillet ? CNN tend à le penser, même si les avocats de M. Pollard et les responsables américains – au premier rang desquels le secrétaire d'Etat John Kerry – ont battu en brèche cette idée (The New York Times). Pour le Jerusalem Post et le Times of Israel, l'hypothèse d'une"compensation" est absurde car les deux questions sont loin d'avoir la même portée en termes de sécurité. Politico abonde dans ce sens et relativise l'impact de cette affaire, Washington et Tel-Aviv ne pouvant, au regard du chaos qui sévit au Proche-Orient, "s'offrir le luxe d'une rancœur durable". |
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