Valls appelle les socialistes à la mobilisation et à l'unité
Par de Royer, Solenn | LeFigaro.frLeFigaro.fr/de Royer, Solenn - Le premier ministre, Manuel Valls, lors de son discours à la Mutualité, le 1er février. / STEPHANE DE SAKUTIN/AFP
Devant les secrétaires de section du PS, réunis à la Mutualité, le premier ministre a encore une fois défendu les valeurs de la République.
Un vibrant appel à l'unité. Pour le premier ministre, qui est intervenu dimanche devant les secrétaires de section du PS, réunis à la Mutualité, c'est l'une des réponses aux événements de janvier. C'est aussi la seule solution pour éviter des déconvenues électorales à la chaîne aux départementales de mars prochain. «Je sais les efforts que tous ici allez faire (pour la campagne, NDLR) et je ne me résous pas à voir ces efforts brisés par des divisions, a-t-il ainsi lancé. Ces divisions, dans ces temps-là, ne sont pas responsables (…). Il y a une responsabilité à faire l'unité. Cela est nécessaire, pas seulement pour les socialistes, pas seulement pour la gauche, mais pour les Français.»
Hommage à François Hollande
Cet appel à l'unité intervient alors que la gauche partait divisée dans le Doubs, pour une élection législative partielle à hauts risques pour le PS. Le matin même, le leader du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, critiquait dans le JDD un PS au «logiciel périmé», un «astre mort». Une attaque aussitôt pourfendue par le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, qui a taclé depuis la Mutualité «la petite obsession socialiste» de Mélenchon.
Poursuivant sur sa lancée unitaire, Valls - qui s'est envolé dans les sondages ces dernières semaines - a rendu hommage à François Hollande, à qui il a adressé «un message de soutien, d'affection, de loyauté». Une loyauté réaffirmée, parce qu'«il ne peut pas en être autrement sous la Ve République». Et parce qu'encore une fois, les événements de janvier obligent les responsables politiques à être «à la hauteur».
Le premier ministre a également loué la «loyauté» du premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis, qui «depuis des mois, (...)Lire la suite sur Figaro.fr
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