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dimanche 1 février 2015

Cambadélis à Mélenchon: "Jean-Luc, tu n'es plus au PS, alors, lâche-le"

Cambadélis à Mélenchon: "Jean-Luc, tu n'es plus au PS, alors, lâche-le"



                              Le Premier secrétaire du parti socialiste Jean-Christophe Cambadelis à Paris le 6 décembre 2014
            AFP/AFP/Archives - Le Premier secrétaire du parti socialiste Jean-Christophe Cambadelis à Paris le 6 décembre 2014
Jean-Christophe Cambadélis a répliqué dimanche aux critiques deJean-Luc Mélenchon sur le Parti socialiste, l'apostrophant en ces termes: "Tu n'es plus au PS, lâche-le".
"Jean-Luc, tu sais combien je te respecte, mais tu n'es plus au PS, alors, lâche-le", a lancé le premier secrétaire du PS, sous les applaudissements et rires, accompagnés de quelques sifflets, devant une réunion de secrétaires de section du PS à la Mutualité.
"Nous ne sommes pas dans une situation pré-Syriza. Nous sommes dans une situation pré-frontiste. Ca change tout", a-t-il ajouté.
Dans une interview au Journal du Dimanche, M. Mélenchon, leader du Front de gauche, a qualifié le PS d'"astre mort" au "logiciel périmé".
"Pour l'instant, le Syriza à la française, c'est une vue de l'esprit, c'est une construction intellectuelle qui n'a pas de débouchés pratiques. Les écologistes n'ont pas voté pour. Je ne suis pas certain que l'idée de dépasser le PCF plaît totalement au Parti communiste", a développé le responsable socialiste lors d'une conférence de presse.
"Je crois que c'est tellement fragile que Jean-Luc Mélenchon doit tout de suite faire machine arrière" concernant sa candidature à la présidentielle de 2017, a-t-il estimé.
"Je pense qu'il y a une erreur d'analyse. Le problème aujourd'hui, c'est le Front national et, face au FN, il faut être unis", a répété Jean-Christophe Cambadélis, en souhaitant que la gauche parvienne à se construire sur "ses deux jambes, les réformistes et les radicaux".
"Ah mes amis et camarades, s'est-il exclamé, que c'est dur et difficile, que c'est compliqué de faire l'unité quand on ne veut pas faire l'unité."
Interrogé sur l'éloge appuyé de Manuel Valls à son égard, prononcé un peu plus tôt dans la journée à la Mutualité, le responsable du PS s'est déclaré très satisfait que "le Premier ministre mette dans la boucle constamment le PS, et (que), quand ce dernier exprime son avis, il est capable d'en tenir compte". Il y a maintenant, a-t-il ajouté, "une bonne distance entre la solidarité et la spécificité" du PS.
Enfin, concernant les prochaines élections départementales, Jean-Christophe Cambadélis a espéré "faire en sorte que, au soir du dépôt des candidatures, le seul parti de France qui ait des candidats dans tous les cantons soit le Parti socialiste". A ce jour, a-t-il indiqué, il y a "très peu" de cantons sans candidat PS.

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