Translate

vendredi 26 septembre 2014

Au PS, chronique d'une défaite annoncée

Au PS, chronique d'une défaite annoncée





Dimanche à 17 heures, Jean-Christophe Cambadélis est attendu au Sénat. À l'heure des résultats. Le premier secrétaire du Parti socialiste y sera accueilli par le président du groupe PS, Didier Guillaume. C'est d'ailleurs la première fois que le sénateur de la Drôme ne sera pas dans son fief pour le dépouillement des résultats.
Secrétaire national aux élections et député de Haute-Garonne, Christophe Borgel sera là, s'il trouve un avion pour revenir de Toulouse. Certains porte-parole du parti seront aussi présents. Tous devront douloureusement alimenter la chronique d'une défaite annoncée. En plus des sénateurs socialistes qui ne se représentaient pas, de ceux qui ne se retrouvaient plus en positions éligibles, certains, assurés ou presque d'être battus, ont d'ores et déjà rangé voire vidé leurs bureaux du Palais du Luxembourg… «Nous abordons ces élections en challengers absolus, reconnaît Christophe Borgel. Certes, il arrive aux challengers de gagner dans les compétitions sportives. Mais c'est plutôt rare.»«La seule surprise, glisse-t-il, portera sur les pertes globales: entre 5 et 8 ou plutôt entre 20 et 25?»
«Les Français ont le sentiment que nous ne sommes pas à la hauteur de ce pour quoi nous avons été élus», observe le secrétaire national aux élections. «Ils ne voient pas où on les emmène», regrette-t-il. Une autocritique? «Nous avons tardé à planter le décor et à assumer nettement ce que nous faisions…» Alors «dans un pays qui doute, où les difficultés sont là, avec un chômage qui continue à augmenter en dehors du mois d'août, avec la forte pression fiscale», cela crée «de la défiance, du rejet, de la colère». La perte du (...)Lire la suite sur Figaro.fr

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire