La littérature est en deuil : Gabriel Garcia Marquez est mort
Mondialisation.ca, 20 avril 2014
J’ai rencontré Gabriel Garcia Marquez en 1982, sur le quai d’une gare parisienne. Il était là, devant moi, bien en vue. Son teint basané, ses épais sourcils et sa moustache fournie, lui donnaient plus l’air d’un Arabe que d’un Latino. Cependant, il était difficile de se tromper sur ses origines à la vue du « liqui-liqui » qu’il arborait fièrement. C’était le même costume immaculé qu’il portait quelques jours auparavant, lorsqu’on lui décernât le prix Nobel de littérature. Je fis quelques pas vers le quai, mais ses yeux me suivirent et son sourire persistant semblait me toiser.
Je décidai alors de m’approcher du romancier colombien. Son poster plus grand que nature occupait une grande partie de la devanture du kiosque à journaux. Je le regardai dans les yeux et son sourire me parût plus convivial. Sous l’affiche, une pile de livres identiques : « Cent ans de solitude » était imprimé en lettres blanches sur la couverture, juste au-dessus d’une maison rurale, quelques palmiers et d’autres arbres dont j’ignorais le nom.
« Cent ans de solitude »? Comment est-ce possible?
Je pris la décision d’acheter le livre sous le sourire bienveillant émanant de l’effigie du célèbre moustachu qui ne cessait de me dévisager.....
La suite ici ---->la-litterature-est-en-deuil-gabriel-garcia-marquez-est-mort
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