L'État envisage de priver les collectivités locales de 10 milliards d'euros
LeFigaro.fr/Golla, Mathilde - L'État envisage de priver les collectivités locales de 10 milliards d'euros
Les communes, départements et régions pourraient
se voir amputer près de 10% de leur ressources d'ici à 2017, selon Le Parisien
. Elles seraient alors de nouveau tentées d'augmenter les impôts locaux.
Les collectivités
locales encore plus à la diète. Alors que la plupart des Conseils généraux
viennent de relever la part des frais de notaires qui leur revient pour
renflouer leurs caisses, le gouvernement envisage de les priver de certaines
dotations. Les transferts vers les communes, départements et régions pourraient
ainsi diminuer de 10 milliards d'euros sur l'ensemble du quinquennat, avance Le Parisien. «On parle d'une
baisse des dotations versées par l'État aux collectivités locales d'une dizaine
de milliards d'euros par an», confie Jean-Claude Boulard, maire PS du Mans qui
siège au sein de l'Association des maires des grandes villes de France.
Pendant deux ans,
l'État a déjà prévu de réduire ses dotations aux collectivités locales de 1,5
milliard. Une diminution à laquelle viendrait s'ajouter un effort
supplémentaire de 7,5 milliards d'euros entre 2015 et 2017, indique le
quotidien. Dans le détail, la baisse de 1,5 milliard d'euros de subvention se
poursuivrait en 2015 puis elle serait doublée à 3 milliards d'euros en 2016
puis 2017. Au total, les collectivités locales ont reçu 101 milliards d'euros
en 2013, une manne qui constitue une grosse partie des ressources des régions,
communes et départements avec la fiscalité locale.
Hausse des impôts
locaux
Les collectivités
pourraient être obligées d'augmenter les impôts pour compenser le manque à
gagner évoqué. Le gouvernement a déjà laissé entendre qu'il planche sur une
réforme de la taxe d'habitation. Près du quart de la taxe d'habitation est
actuellement versée par l'État aux collectivités en compensation d'exonérations
accordées aux contribuables mais les élus craignent que ce dispositif ne soit
remis en cause. Autre chantier à haut risque, la révision des valeurs
locatives, qui servent au calcul de la (...) Lire la suite sur
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