La Russie lance un ultimatum aux forces ukrainiennes
en Crimée et les appelle à se rendre.
De son côté, le vice-président américain Joe Biden a demandé le retrait des forces russes présentes en Ukraine lors d'un entretien téléphonique avec Dmitri Medvedev.
Des bateaux de la flotte russe en Crimée dans le port de Sébastopol (Ukraine), le 28 juillet 2011. (VASILIY BATANOV / AFP)
Après avoir pris le contrôle de la Crimée, la Russie lance un ultimatum aux forces ukrainiennes positionnées dans cette région autonome du sud de l'Ukraine, lundi 3 mars. Moscou les appelle à se rendre. Côté diplomatie, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, annonce qu'un Conseil européen sur la situation en Crimée devrait avoir lieu avant la fin de la semaine et prévient que des mesures seront prises contre la Russie s'il n'y a pas de "désescalade".
• Occupations de bâtiments à Donetsk. Kiev accuse la Russie de continuer à débarquer massivement des militaires en Crimée, avec l'atterrissage en 24 heures de dix hélicoptères de combat et huit avions de transport. A Donetsk, dans l'est du pays, des manifestants pro-russes occupent en partie le siège du gouvernement régional. Ils ont aussi pris d'assaut l'administration régionale de ce fief du président déchu Ianoukovitch.
• L'Ukraine se montre ferme face à Moscou. "L'Ukraine ne cédera jamais la Crimée à quiconque", a déclaré le Premier ministre ukrainien par intérim, Arseni Iatseniouk. En face, Vladimir Poutine a accepté une proposition de dialogue, à l'initiative d'Angela Merkel. Les deux dirigeants ont convenu de poursuivre leurs consultations bilatérales et multilatérales pour tenter de parvenir à une "normalisation" de la situation....
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