Vendredi 7 mars 2014
♦ Dans sa conférence de presse du jeudi 6 mars, le secrétaire général de la CGT, Thierry Lepaon accuse: "en transférant les cotisations patronales de financement de la branche famille vers l’impôt, le président de la République engage un processus que nul autre gouvernement n’avait osé faire avant lui." Et il argumente: "200 milliards d’euros par an ont été offerts au patronat" suite aux différentes mesures d’exonérations sociales et fiscales prises par les gouvernements successifs depuis 30 ans. "Ces cadeaux successifs n’ont pas permis d’enrayer le chômage massif" a t-il rajouté avant de réclamer que "la première des choses est d’augmenter les salaires et les pensions".
♦ Dans cette même conférence de presse, Thierry Lepaon soutient la campagne de la Confédération européenne des Syndicats (CES) parce que "le cadre européen est pertinent pour promouvoir un plan de relance des investissements industriels". En même temps, il appelle à un "printemps de mobilisation pour le progrès social" en engageant la CGT dans les différentes actions: "le 8 mars et le 18 mars ainsi que dans toutes les journées d’action professionnelles qui se préparent à la poste le 13 mars, aux finances le 20 mars…" sans oublier "le 4 avril à Bruxelles".
♦ Inspection du travail: dans un communiqué du 4 mars,les syndicats CGT, FO, Snutefe-FSU et SUD qualifient de "provocation" la décision de Sapin de refaire passer la réforme par décret et appellent les agents "à se saisir de la journée d’action interprofessionnelle du 18 mars" pour exiger du ministre du travail l’abandon de son projet de réorganisation du système d’inspection.
♦ Afrique du Sud: plusieurs milliers de mineurs en grève depuis un mois et demi ont manifesté avec leur syndicat, l’AMCU, jeudi au siège du gouvernement à Prétoria pour réclamer une revalorisation du salaire de base de 12 500 rands (840 euros) que refusent les trois premiers producteurs de platine mondiaux Amplats, Implats et Lonmin.
♦ Chine: plus de 1000 employés d’IBM à Shenzhen ont cessé le travail depuis lundi réclamant de meilleures indemnités et conditions de travail après le rachat de leur usine par le géant chinois de l’informatique LENOVO. "Certains d’entre nous travaillent de 8 H à 23H pendant deux semaines sans journée de repos" explique un salarié dans un reportage diffusé en Chine et traduit par ZDnet.
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