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dimanche 28 septembre 2025
La Santé avec Pure Santé - Les smartphones ne donneraient pas le cancer… mais Alzheimer ? !
La Santé
Les smartphones ne donneraient pas le cancer… mais Alzheimer ? !
Chère lectrice, cher lecteur,
Décembre 2021, une publication choc a surpris la communauté scientifique[1].
Mobi-Kids est la plus grande étude jamais menée sur le risque de tumeurs cérébrales chez les jeunes à cause des téléphones portables[2].
55 chercheurs répartis dans 42 universités, centres de recherches ou instituts du monde entier.
14 pays impliqués (Japon, Italie, France, Canada, Allemagne, Corée du Sud, Nouvelle-Zélande, Canada, Grèce…).
6 millions de budget, financé en grande partie par l’Union européenne.
Près de 3 000 jeunes âgés entre 10 et 24 ans (dont un tiers souffrait de tumeur au cerveau) ont été étudiés pendant 6 ans.
Et les conclusions de cette gigantesque étude sont plutôt… surprenantes :
L’utilisation du smartphone n’augmenterait pas le risque de tumeur chez les jeunes.
Autrement dit : « Soyez rassurés, le téléphone sans fil n’est pas dangereux pour le cerveau. »
Tout va bien dans le meilleur des mondes.
Fin de l’histoire ?
STOP !!
Pas si vite !
Sans danger, vraiment ? Des résultats qui font débat
Certains scientifiques s’interrogent sur la méthodologie de cette étude.
En effet, les premières données des recherches montraient que l’utilisation du smartphone était liée… à un risque plus faible de cancer cérébral !
Plus faible ? Cherchez l’erreur ?!
Les auteurs expliquent cela par le fait que l’étude s’est basée sur des questionnaires qui n’ont pas toujours été remplis par le participant, mais par ses parents.
Or on n’est pas toujours derrière nos enfants à les surveiller. On sait bien qu’on a tendance à minimiser le temps qu’ils passent vraiment au téléphone.
Par ailleurs, certains symptômes apparus avant le diagnostic du cancer auraient pu pousser les participants à réduire leur utilisation du smartphone.
Pour parvenir à des résultats plus « réalistes », les chercheurs ont alors exclu 5 années de données, de quoi compromettre complètement la fiabilité de cette étude[3].
Pour Joel M. Moskowitz, chercheur à l’université de Berkeley (Californie) et spécialiste des liens entre téléphonie mobile et santé, interrogé par Reporterre, « les données de l’étude Mobi-Kids concernant le risque de tumeur cérébrale chez les enfants et les adolescents semblent ininterprétables, et les résultats de l’étude doivent être rejetés[4] ».
D’ailleurs, les auteurs, prudents, admettent en conclusion de leur publication que les résultats doivent être pris avec des pincettes : « L’existence de biais (…) nous empêche d'exclure une légère augmentation du risque[5]. »
Un lien avec l’industrie de la téléphonie ?
Dans un communiqué, l’association Alert Phonegate a, quant à elle, dénoncé des conflits d’intérêts avec l’industrie de la téléphonie[6].
En effet, l’un des principaux auteurs de l’étude, Joe Wiart, travaillait pour le groupe Orange au moment où les travaux étaient menés. Or la mention de ces liens, pourtant obligatoire, aurait été « omise » dans l’étude et n’a été ajoutée que deux mois après sa parution.
On peut donc s’interroger sur ces conclusions « rassuristes ».
D’autant plus que le Centre international de recherche sur le cancer, rattaché à l’OMS, a classé les radiofréquences comme « peut-être cancérogènes pour l’homme[7] ».
En 2014, une étude française de l’Inserm avait d’ailleurs trouvé un risque accru de tumeurs du cerveau chez les utilisateurs fréquents de téléphones portables[8].
Et il y a encore pire…
Alzheimer et smartphone : « l’autre étude » beaucoup plus inquiétante
À peine quelques mois après la parution de Mobi-Kids, une autre étude menée sur les dangers des téléphones portables est parvenue à des conclusions beaucoup moins rassurantes.
Publiée dans la revue Current Alzheimer Research, cette étude a trouvé un lien entre le développement des cas précoces de la maladie d'Alzheimer et l’exposition aux ondes électromagnétiques (téléphones portables et Wi-Fi)[9].
Selon les chercheurs, ces ondes pourraient contribuer à l’accumulation de calcium dans le cerveau, suspecté de causer la maladie d’Alzheimer.
C’est d’ailleurs au moment où l’utilisation des ondes électromagnétiques a explosé dans le monde que les cas d’Alzheimer ont commencé à apparaître chez de plus jeunes personnes[10].
Problème : les ondes sont partout
Avec les câbles à haute tension et les antennes relais, le téléphone portable est sans doute considéré comme l’ennemi public numéro un parmi les différents émetteurs d’ondes électromagnétiques.
Et avec raison. Mais il n’est pas le seul à nous bombarder d’ondes au quotidien.
Notre domicile regorge de technologies nocives, telles que le téléphone sans fil, le Wi-Fi, le Bluetooth et autres réseaux en tout genre.
Pire encore, les ondes se cachent aussi là où on ne les attend pas.
Tous les appareils branchés au réseau électrique (télévision, chaîne hi-fi, ordinateur, radioréveil…) émettent des champs électromagnétiques perturbants… même lorsqu’ils sont éteints !
C’est aussi valable pour votre éclairage, en particulier les lampes fluocompactes (les lampes de chevet par exemple) et halogènes, qui produisent bien plus d’ondes que les ampoules LED ou à incandescence.
13 mesures pour vous protéger des ondes
Avant toute chose, sachez que c’est la nuit, pendant notre sommeil, que nous sommes le plus sensibles aux ondes électromagnétiques. C’est donc dans la chambre à coucher que doit débuter l’opération « chasse aux ondes ».
Dans votre chambre à coucher :
1. Laissez votre téléphone portable à plusieurs mètres de votre lit (qu’il soit en veille, en charge ou éteint).
2. Videz votre chambre de tout appareil électrique (télévision, chaîne hi-fi, ordinateur, radioréveil…).
3. Évitez de dormir près d’une cloison si un appareil électrique est installé de l’autre côté.
4. Évitez les lampes fluocompactes et les lampes halogènes avec variateur. En cas d’exposition prolongée, tenez-vous au minimum à 30 cm des ampoules.
5. Éteignez votre borne Wi-Fi pendant la nuit.
6. N’utilisez pas de babyphones ; ils émettent des micro-ondes pulsées particulièrement nocives pour les jeunes enfants.
À la maison :
7. Utilisez un câble réseau à la place du Wi-Fi. Si vous ne pouvez pas vous passer de la technologie sans fil, tenez-vous au minimum à un mètre de la borne Wi-Fi et ne laissez pas les enfants poser sur leurs genoux un ordinateur ou une tablette connectés.
8. Remettez toujours votre téléphone sans fil sur sa base. Dans l’idéal, il serait encore mieux d’opter pour un bon vieux téléphone filaire.
Avec votre téléphone portable :
9. Utilisez autant que possible un kit mains libres pour téléphoner.
10. Ne portez pas votre téléphone portable à hauteur du cœur ou des hanches.
11. Limitez le nombre d’appels à 5 ou 6 par jour à raison de 2 ou 3 minutes chacun.
12. Ne téléphonez pas en voiture : dans un véhicule, les ondes se répercutent et reviennent au centre, là où se trouve la tête du conducteur.
13. N’approchez pas votre mobile en communication à proximité du ventre d’une femme enceinte ou à moins de 20 cm d’un objet métallique implanté dans le corps (un pacemaker par exemple).
Mais peut-être avez-vous vos propres astuces pour ne pas subir cette invasion électromagnétique ?
Je m’appelle Florent Cavaler et je suis rédacteur en chef de la revue Révélations Santé & Bien-Être.
Ma mission est de vous aider à prendre en main votre santé, en vous montrant qu’il existe une autre voie que celle de la médecine médicamenteuse… une approche globale, naturelle et personnalisée.
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Aucune des informations ou des produits mentionnés au sein de cette lettre ne sont destinés à diagnostiquer, traiter, atténuer ou guérir une maladie.
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