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De la propagande alternative
L'hystérie des médias "alternatifs" sur tout un tas de sujets, comme le DSA et l'identité numérique, font d'eux les idiots très utiles des propagandistes officiels.
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Les médias “alternatifs” sont-ils vraiment alternatifs? Ils se posent contre ou bien comme diamétralement opposés aux médias mainstream. Mais est-ce bien là une alternative puisqu’ils laissent de fait les mainstream définir leur position? Ne sont t-il pas le côté pile de la même pièce, le revers de la médaille? Sont-ils des agents de propagande malgré eux, jouant une fonction importante dans l’équilibre et la survie du “système” et de sa propagande qui ne saurait se concevoir sans une forme de contradiction savamment contrôlée pour être crédible ? Nous allons prendre deux exemples pour illustrer comment les médias alternatifs sont des acteurs à la propagande du système sans s’en rendre compte, à leur corps défendant.
Les pouvoirs en place, l’Etat profond, la caste transatlantique, les globalistes - appelez cela comme vous le voulez - sont aujourd’hui dans l’obligation d’intervenir directement dans les élections afin que la volonté populaire ne se réalise pas.
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Prenez Emmanuel Macron. Poussé par tout ce que la France comptait d’’oligarques et leurs médias - plus d’une centaine de couvertures de 2014 à avril 2017 - par la très haute fonction publique, la banque et des puissances étrangères, il plafonnait à 17% dans les sondages en janvier 2016, alors que François Fillon caracolait en tête avec le double. Il a fallu l’intervention de la haute magistrature pour assurer l’élection d’Emmanuel Macron en procédant à ce qui fut un coup d’Etat judiciaire, l’affaire Fillon.
Nous ne reviendrons pas sur les récents épisodes Roumain et Moldave, de grandes démocraties où la justice de manière arbitraire est intervenue, poussée à la roue par des puissances étrangères, pour annuler sans aucun fondement légal les élections présidentielles roumaines et éliminer de la course des partis d’opposition réputés pro-russes deux jours avant le scrutin en Moldavie, le tout dans une débauche de fonds européens, opérations par conséquent financées essentiellement par les contribuables allemands et français.
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L’un des philosophes qui a le mieux décrit le phénomène qu’est la propagande est Jacques Ellul.
La différence fondamentale entre la radio, la télévision et les réseaux sociaux est que l’utilisation de ces derniers est forcément active: vous devez lire et écrire pour poster, ce qui rouvre le champ de la pensée, sans laquelle lire et surtout écrire ne sont pas possibles. Vous devez faire un effort, même pour rédiger les pires imbécillités, parce que ces imbécillités, vous les aurez pensées. Devant le poste, vous ne pensez pas. Vous n’êtes qu’un récepteur passif. Chut! Tais toi, j’écoute les nouvelles!
Nombreux sont ceux qui naïvement pensent être immunes à la propagande du fait de leur bon niveau d’études et de leur bagage culturel. Parce qu’ils croient être au dessus de la mêlée, ils constituent au contraire une cible de prédilection des propagandistes et se retrouvent, comme le commun des mortels, dans l’impossibilité de faire machine arrière une fois qu’ils se sont rendus compte qu’ils ont été manipulés, tant c’est l’ensemble de leur actes et de leurs comportements passés qu’il leur faudrait alors questionner.
Prenez la Covid et la guerre en Ukraine, et voyez donc comment la classe politico-médiatique s’est non seulement intoxiquée avec sa propre propagande, mais est incapable de changer de discours alors que la fausseté de cette propagande établie. Il est beaucoup plus simple et moins douloureux de taxer les autres de complotisme.
“Quelle que soit la diversité des pays et des modes, un caractère réunit toutes les entreprises de propagande : le souci d’efficacité. Si l’on fait de la propagande, c’est d’abord par volonté d’action, afin d’armer efficacement la politique et de donner à ses décisions des prolongements irrésistibles. (...) Une propagande inefficace n’est pas une propagande. Cet instrument appartient à l’univers technicien, il en présente les caractères, il lui est même indissolublement lié.” Jacques Ellul, Propagandes, 1962.
La propagande est aujourd’hui inopérante. A moins que…
Prenons le DSA et l’identité numérique. Certes, ces deux monstruosités sont éminemment dangereuses par les normes qu’elles cherchent à imposer, dont pourraient découler la fin de la démocratie libérale. Mais elles sont aujourd’hui irréalisables techniquement, et ne le resteront longtemps. Peut-on en déduire que DSA et l’identité numérique ne sont, à leur stade actuel, que de la propagande?
Le DSA va générer un niveau de signalements tels et les manquements sanctionnés si durement que les plateformes seront dans l’incapacité de les traiter convenablement - à moins d’encourir des coûts administratifs insoutenables. Elles auront donc recours à l’analyse algorithmique, qui à son tour va faire exploser les demandes de règlement extra- judiciaire et comme judiciaire. Si un compte est suspendu ou un contenu supprimé, le DSA garanti le droit de l’utilisateur d’exiger que la motivation soit détaillée en vertu des articles 6 et 7 du RGPD et les plateformes ont l’obligation d’y répondre formellement. Beaucoup de paperasse et de coûts salariaux, les réponses pouvant difficilement être entièrement automatisées puisque chaque cas est individuel.
De la même manière, les poursuites en référé - procédures d’urgence devant être traités le plus rapidement possible, généralement maximum 15 jours - visant les plateformes pour faire rétablir des comptes ou du contenu va exploser et les coûts afférents pour les plateformes aussi - frais d’avocats et de justice. Pour l’utilisateur, pas besoin d’avocat pour ester en référé. Il suffit de demander à une IA de rédiger l’instance. ...
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© 2025 L'Eclaireur - Alpes
Directrice de la publication : Patricia Cerinsek
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Altenative Proganda
The hysteria of 'alternative' media over issues like the DSA and digital ID makes them the very useful idiots of official propagandists.
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Are ‘alternative’ media truly alternative? They position themselves as opposed to, or even diametrically opposed to, the mainstream media. But can that really be called an alternative, when in practice the mainstream media define their stance and positioning? Are they not simply the other side of the same coin? Might they be, unwittingly, agents of propaganda—playing an essential role in the balance and survival of the ‘system,’ whose propaganda could not be credible without some carefully managed form of contradiction?
We will consider two examples to show how alternative media, often against their own intentions, end up serving as instruments of propaganda.
The powers that be—the establishment, the deep state, the transatlantic caste, the globalists, call them what you like—are now compelled to meddle openly in elections to block the people’s will from ever becoming reality.
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Consider Emmanuel Macron. Propped up by France’s oligarchs and their media—showered with more than a hundred glowing covers between 2014 and April 2017—by the senior civil service, the banks, and even foreign powers, he was still languishing at 17% in the polls in January 2016, while François Fillon was riding high with double that score. It took nothing less than the heavy hand of the high judiciary to drag Macron across the finish line—what can only be called a judicial coup d’Etat: the Fillon affair, the front runner endictement for misappropriation subesquently to one of France’s history swiftest investigation in such a matter.
And look no further than Romania and Moldova, those “great democracies” where justice, whipped into line by foreign influence, trampled legality. In Romania, presidential elections were annulled out of thin air; in Moldova, supposedly pro-Russian opposition parties were struck from the ballot just forty-eight hours before the vote. All of it greased with torrents of EU money—schemes ultimately paid for by German and French taxpayers.
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Jacques Ellul was one of the philosophers who best described the phenomenon of propaganda.
The fundamental difference between radio, television, and social media is that the latter demand active use: you must read and write to post, which reopens the space of thought—without which neither reading nor, above all, writing is possible. You have to make an effort, even to produce the most idiotic nonsense, because that nonsense had to be thought before being written. In front of the TV,, there is no such effort. You do not think; you are nothing but a passive receiver. Shut up already—I’m watching to the news!
Many people, in their naïveté, believe they are immune to propaganda thanks to their education and cultural background. Convinced they stand above the fray, they become instead prime targets for propagandists—and like everyone else, they find it nearly impossible to backtrack once they realize they have been manipulated. To do so would mean questioning not just a single opinion, but the entire pattern of their past actions and behaviors.
Take COVID and the war in Ukraine, and watch the political-media class gorge on its own propaganda, so intoxicated it cannot admit its lies even when exposed. It’s far easier—and far less humiliating—to smear everyone else as conspiracy theorists.
“Regardless of the country or the methods employed, all propaganda efforts share a single defining trait: an obsession with effectiveness. Propaganda exists primarily as a tool of action, designed to arm political power efficiently and to give its decisions an almost irresistible momentum. (…) Propaganda that fails is not propaganda at all. Propaganda belongs to the realm of technique, embodies its logic, and is inseparably bound to it.” Jacques Ellul, Propagandes, 1962.
Consider the DSA and digital identity. On paper, both are horrendous: they aim to impose norms that could very well end liberal democracy. Yet for now, they are technically unworkable—and will remain so for a long time. Can we then say that, at this stage, the DSA and digital identity exist mostly as propaganda?
The DSA will unleash such a torrent of reports, with penalties so draconian, that no platform will be able to handle them without bleeding money on administrative costs. The only solution will be algorithmic monitoring—an approach guaranteed to trigger even more waves of extra-judicial and judicial complaints. Suspend an account, remove content, and the DSA insists users have the right to demand detailed explanations under Articles 6 and 7 of the GDPR—answers that platforms must provide formally. Mountains of paperwork, armies of staff, and yet no automation can solve it: every single case is unique. The DSA is thus a bureaucratic trap, designed less to protect users than to crush platforms under the weight of its own absurdity.
Similarly, urgent injunctions—emergency proceedings meant to be resolved as quickly as possible, usually within fifteen days—demanding platforms restore accounts or content will skyrocket, along with the associated costs: lawyer fees, court fees, and all the administrative overhead. For the user, no lawyer is even necessary. Just feed an AI a few prompts, and it will draft the entire petition...
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