Avec pareille déclaration François Ruffin est bien mal parti pour être réélu ce Dimanche 7 juillet. La traitrise est courante dans la politicaillerie mais elle n'est pas toujours gagnante . Dans les situations extraordinaires les masques tombent et les opportunistes sont à découvert . C'est ainsi que la petite clique constituée en opposition à Jean-Luc Mélenchon s'apprête à trahir avant même d'être réélue.
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Législatives : « Jean-Luc Mélenchon ne sera pas Premier ministre », répète François Ruffin
Arrivé en deuxième position dans la Somme face à son adversaire du RN, Nathalie Ribeiro-Billet, François Ruffin a répété vouloir s’exprimer en pleine indépendance, prenant ses distances avec la France insoumise. « Je le dis avec clarté aussi. Il y a trois semaines maintenant, j’ai refusé l’investiture de La France insoumise et je me suis placé sous l’étiquette Picardie Debout parce que je veux pouvoir m’exprimer à l’avenir comme dans le passé, en toute indépendance et en mon âme et conscience ».
« Un parti qui risque de réveiller les rancœurs »
Au passage, le député sortant s’est exprimé sur la montée du Rassemblement national dans les terres picardes, fustigeant encore la politique d’Emmanuel Macron. « On brutalise le pays quand on fait une réforme des retraites, par exemple, contre huit salariés sur dix, contre tous les syndicats unis, contre une majorité de députés à l’Assemblée nationale. Cette façon de gouverner produit du ressentiment dans le cœur des gens », a-t-il jugé.
Ceci posé, l’extrême droite n’apportera pas de solution à cette colère, insiste-t-il. « Il ne faut « pas de majorité absolue pour un parti qui non seulement va prendre des décisions contre la démocratie, mais surtout pour un parti qui risque de réveiller les rancœurs et les haines dans le pays ».
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