Chère lectrice, cher lecteur, Sur une carte, cela ne représente que quelques dizaines de kilomètres carrés. Mais dans le nord du Kosovo, les municipalités en majorité serbes concentrent aujourd’hui une énorme tension après que des manifestants s’en sont pris violemment cette semaine aux soldats de la KFOR, la force de l’OTAN. Le face-à-face reste mortifère devant les mairies de la région. Et sur place, on se pose de part et d’autre en victimes d’une «agression» subie par le camp d’en face. «Nous protestions pacifiquement, à la manière de Gandhi», en vient à plaider un leader serbe local près du pont de Mitrovica, qui sépare les deux communautés. L’implication de la Serbie du président Aleksandar Vucic ne fait pourtant pas l’ombre d’un doute; pas davantage que l’utilisation d’armes à feu, dont les balles ont d’ailleurs blessé plusieurs des militaires de l’OTAN. Des répercussions de la guerre en Ukraine, dont la Russie gagnerait à ce que les échos gagnent les Balkans? Ou une simple affaire de réseaux criminels, qui ont pris leurs aises à l’ombre des différends politiques? A chacun son propre décryptage. Bonne lecture, | – Luis Lema |
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