L’exécutif catalan poursuivi, Puigdemont serait en Belgique |
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Carles Puigdemont, à Barcelone le 26 octobre. GEORGES BARTOLI / DIVERGENCE POUR LE MONDE
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L’ancien chef du gouvernement catalan, Carles Puigdemont, qui était introuvable depuis lundi matin, aurait finalement été localisé en Belgique. Il a été destitué par Madrid le 27 octobre dans le cadre de l’application de l’article 155 de la Constitution espagnole – il permet la mise sous tutelle de régions – en réponse à la déclaration d’indépendance formalisée plus tôt par le Parlement catalan. Selon l’agence d’information espagnole EFE,M. Puigdemont aurait voyagé en voiture avec cinq de ses ministres destitués jusqu’à Marseille et se serait ensuite envolé pour Bruxelles. Alors que les journalistes l’ont cherché en vain, un avocat belge, Paul Bekaert, a confirmé sa présence dans la capitale belge. Mais« M. Puigdemont n’est pas en Belgique pour demander l’asile », a-t-il plaidé, assurant que « sur ce point rien n’a encore été décidé ».
Dans l’attente d’une déclaration, espérée dans la journée de mardi selon la presse catalane, sa fuite semblait répondre aux poursuites engagées par le parquet espagnol. Lundi, le procureur général de l’Etat, José Manuel Maza, a déposé une plainte pour « rébellion, sédition, malversation et délits connexes » contre l’ensemble de l’exécutif catalan et les membres du bureau du Parlement qui ont soumis au vote la résolution indépendantiste du 27 octobre. Des délits passibles de quinze à trente ans de prison. Il a sollicité en outre qu’une caution de 6,2 millions d’euros soit fixées pour les vingt personnes poursuivies. Selon le parquet, les dirigeants indépendantistes ont encouragé « un mouvement d’insurrection active » au sein de la population « face à l’autorité légitime des institutions de l’Etat dans le but d’atteindre leur objectif sécessionniste ».
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| Source Le Monde.fr |
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