Dans la presse étrangère |
Tensions politiques et ethniques au Kenya |
Le leader de l’opposition kenyane Raila Odinga entouré de ses partisans, à Nairobi, dimanche 29 octobre. BRIAN INGANGA / AP
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Après des semaines de manifestations, de violences et un scrutin controversé, la situation politique reste confuse au Kenya. La Commission électorale n’a pas clarifié dimanche la question de savoir si le vote pour la présidentielle, qui s’est tenu jeudi dans le reste du pays, serait organisé, ou pas, dans l’ouest, laissant planer le doute sur la légalité de ce nouveau scrutin. Cette région demeure le fief de l’opposition, menée par Raila Odinga, qui a boycotté l’élection. Alors que la participation est faible (moins de 40 %), le président sortant Uhuru Kenyatta est donné vainqueur. Dimanche, dans un entretien repris par la chaîne américaineABC, le leader de l’opposition a estimé que le pays était « en grave danger » et que le scrutin de la semaine dernière, censé corriger celui du mois d’août, invalidé en raison de nombreuses irrégularités, était une« mascarade ». Il a demandé la tenue de nouvelles élections dans 90 jours, à condition que la loi électorale soit réformée.
M. Odinga accuse le président Uhuru Kenyatta de vouloir « détruire les institutions du pays », y compris la Cour suprême, à l’origine de l’invalidation du scrutin d’août. Le président avait auparavant qualifié les juges de « voyous ». Dans certaines parties du pays mais aussi dans la capitale, Nairobi, ces tensions politiques semblent avoir réactivé des conflits ethniques, raconte l’agence Reuters. Le Kenya avait déjà connu ce type de violences en 2007, après un scrutin contesté, à l’issue duquel M. Odinga avait été battu. Quelque 1 200 personnes avaient été tuées et 600 000 personnes avaient été déplacées. L’occasion de rappeler que le leader de l’opposition jouit de ses plus forts soutiens dans sa région natale de Nyanza, fief de la communauté Luo, ainsi que le relève la BBC dans le long portrait qu’elle lui a récemment consacré. « Aucun homme politique ne divise autant l’opinion que lui », note aussi la chaîne britannique.
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La plus grande Marche des fiertés d’Asie à Taïwan. Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont participé à la Gay Pride, samedi, dans les rues de Taipeh. Ce défilé pour la défense des droits des homosexuel (le) s est le plus important en Asie. La Cour constitutionnelle s’est prononcée en faveur du mariage entre personnes du même sexe au printemps. Mais il ne devrait être autorisé qu’en 2019. FocusTaiwan
Halloween record pour les ventes de bonbons. Contrairement aux fabricants de soda, touchés par les appels à une consommation plus saine, les vendeurs de sucreries se frottent les mains. Célébrée mardi, la fête d’Halloween devrait rapporter près de 3 milliards de dollars à l’industrie américaine du bonbon, loin devant Noël, selon Vox.
La croix qui divise les Américains. La Croix de la paix, qui commémore 49 soldats du comté Prince George (Maryland), tombés durant la première guerre mondiale, viole-t-elle le principe de séparation entre l’Eglise et l’Etat ? La Cour suprême américaine pourrait avoir à se pencher sur le déboulonnage de ce monument de 12 mètres de haut, installé par des familles en 1925, mais entretenu par l’Etat depuis 1961. New York Times
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Source Le Monde.fr |
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