La Tribune des Travailleurs - Le fil des informations - lundi 30 octobre 2017
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le fil des informations
29 octobre 2017 – Le Parisien dévoile le plan du gouvernement pour instaurer, sans afficher le mot, la sélection à l’université. Le quotidien décrit une procédure qui, parallèlement au baccalauréat, permettra aux universités, pour les filières en grande tension, de manière présentée comme transitoire, pourraient refuser des élèves. Ils se verraient alors proposer un autre cursus, considéré comme proche de celui demandé. Dans le cas où un élève maintiendrait son choix de s’inscrire en licence malgré l’avis de ses enseignants et de l’université, l’administration pourra lui imposer de suivre une forme de remise à niveau : un stage, un cours en ligne, des modules supplémentaires, voire une année complète de « propédeutique », sorte de sas entre le lycée et la licence.
26 octobre 2017 – Grâce au prélèvement forfaitaire unique (PFU), ou flat tax, « les 100 premiers contribuables à l’impôt sur la fortune (ISF) gagneront chacun, en moyenne, 582.380 euros par an », explique le président de la commission des finances de l’Assemblée nationale, s’appuyant sur les informations transmises par le ministère de l’action et des comptes publics. « Pour ces 100 premiers contribuables à l’impôt sur la fortune (ISF), le gain total lié aux deux réformes peut être estimé à environ 1,5 million d’euros par an» affirme-t-il, soit 1 million venant de la réforme de l’ISF et 580.380 euros, grâce à la flat tax.
22 octobre 2017 – Le Journal Du Dimanche (JDD) publie une interview d’Agnès Buzyn, ministre de la Santé, où elle déclare notamment qu’à l’hôpital, le gouvernement va « favoriser l’ambulatoire ». Elle précise que, « en chirurgie, par exemple, l’objectif est qu’en 2022 sept patients sur dix qui entrent à l’hôpital le matin en sortent le soir, contre cinq aujourd’hui » et ajoute : « Nous allons fermer les lits qui ne servent à rien ». Elle place ces mesures dans le cadre des restrictions programmées : « Jusqu’à présent, nous n’avons pas fait assez de réformes structurelles pour limiter » le « déficit permanent de la Sécurité sociale ». Pour elle, « la hausse mécanique des dépenses de santé, liée notamment au vieillissement de la population, aux maladies chroniques et à l’innovation doit être contrôlée ».
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