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Une vague de froid s’est abattue sur l’Europe. En France, le Gouvernement a déclenché un Plan «Grand Froid» pour mettre à l’abri les personnes les plus démunies et éviter qu’elles ne meurent de froid.
A quelques milliers de kilomètres, sur les îles grecques, des réfugiés survivent dans des températures glaciales, certains dans des tentes non-chauffées.
Personne n’y échappe : des enfants, des personnes âgées, des blessés de guerre, sont tous coincés là par décision de l’Union européenne.
La France et la Commission européenne doivent agir conjointement pour que les réfugiés quittent ces îles pour être mis à l’abri dans d’autres pays européens. | |
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| | Cette situation catastrophique est une nouvelle conséquence de l’accord que l’UE a signé avec la Turquie en mars 2016: bloquer les réfugiés sur les îles grecques pour mieux les renvoyer en Turquie.
Cela fait maintenant presque 10 mois que des milliers de personnes se retrouvent piégées. Avec l’arrivée de l’hiver, elles risquent de mourir de froid sous nos yeux.
Les accords qui mettent les réfugiés à l’écart ne sont jamais des solutions mais toujours à l’origine de souffrance humaines.
C’est une question d’humanité, une question de dignité.
Merci de votre soutien si précieux.
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Sylvie Brigot-Vilain
Directrice générale d'Amnesty International
France
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