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lundi 30 janvier 2017

Dans la presse étrangère - lundi 30 janvier 2017

Dans la presse étrangère

L’Union africaine face à un large éventail de défis

Vue du siège de l’Union africaine (UA), à Addis-Abeba, la capitale de l’Ethiopie, le 29 janvier 2017.
Vue du siège de l’Union africaine (UA), à Addis-Abeba, la capitale de l’Ethiopie, le 29 janvier 2017. © TIKSA NEGERI / REUTERS / REUTERS
  • Les enjeux, cette fois, ne sont pas minces. Ils pourraient même changer le visage de l’Afrique. Réunis lundi et mardi à Addis-Abeba (Ethiopie), dans le cadre du 28esommet de l’Union africaine (UA), les chefs d’Etat du continent vont devoir gérer plusieurs dossiers délicats. Challenge.maThe Herald
  • Le premier d’entre eux est l’éventuelle réintégration du Maroc, après trente-trois ans d’absence, souligne Les Afriques. En 1984, Rabat s’était retiré en signe de protestation contre l’admission de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), Etat autoproclamé – soutenu par l’Algérie – qui lui conteste le contrôle du Sahara occidental.
  • Cette année-là, lors du 20e sommet de l’Organisation de l’unité africaine (OUA, l’ancêtre de l’UA), Ahmed Réda Guédira, conseiller du roi Hassan II, avait lu un message du monarque chérifien : « Voilà, et je le déplore, l’heure de nous séparer. En attendant des jours plus sages, nous vous souhaitons adieu et nous vous souhaitons bonne chance avec votre nouveau partenaire. »
  • Si ce « retour en force », comme le qualifie par anticipation Le360.ma, est envisageable, c’est parce que Mohammed VI, le fils d’Hassan II, n’a pas hésité à s’engager dans le processus, en multipliant les déplacements tant à l’Est (Ethiopie, Tanzanie) qu’à l’Ouest (Nigeria), dans des pays à fort potentiel de croissance. L’influence du royaume alaouite y est également pour beaucoup.
  • Parmi les autres sujets brûlants qui seront abordés lors cette conférence panafricaine figure l’élection d’un nouveau président de la Commission de l’UA, en remplacement de la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma. Une âpre bataille s’annonce entre deux des cinq candidats en lice : la Kényane Amina Mohamed et le Sénégalais Abdoulaye Bathily. L’Est contre l’Ouest... The Mail & Guardian
  • Au-delà de cette ligne de fracture (le Tchadien Moussa Fakhi Mohamed, originaire d’Afrique centrale, est en embuscade), l’Afrique a surtout besoin d’un dirigeant« engagé », une « personnalité combinant force de caractère, expérience politique et diplomatique, et une connaissance fine de la diversité des dynamiques de chacune des régions africaines », plaide Gilles Yabi, ancien directeur du Projet Afrique de l’Ouest de l’International Crisis Group (ICG), dans une tribune à Jeune Afrique.
  • Enfin, cette 28e édition, dont le thème est « Tirer pleinement parti du dividende démographique en investissant dans la jeunesse », sera l’occasion d’évoquer la possible création d’une zone de libre-échange continentale et la nécessaireréforme de l’UA, institution qui aujourd’hui pâtit d’un manque criant d’efficacité et d’autonomie financière.
Trump et la Chine. S’il a esquissé, tout au long de sa campagne, une volonté de rapprochement avec la Russie, Donald Trump a fait de la Chine sa principale cible. Dans ses discours, il s’en est régulièrement pris à elle, à tous les niveaux. A présent qu’il occupe la Maison Blanche, quelles relations les deux pays vont-ils entretenir ? Le Devoir a posé la question à Marie-Ève Reny, spécialiste de la Chine au Centre d’études et de recherches internationales de l’université de Montréal (Cérium).
Le soleil se lève aussi... sur l’Afrique. Bien qu’elle soit encore très modeste au regard du charbon, de l’hydraulique et des millions de générateurs qui éclairent le continent, l’énergie solaire progresse en Afrique. Aiguillonnés par le Maroc, qui conserve une confortable longueur d’avance, plusieurs pays, à l’instar du Sénégal et de l’Ouganda, ont ouvert des centrales solaires. Une tendance encourageante, qui se heurte toutefois à certains obstacles. Jeune Afrique
Timide réveil médical chinois. Sous Mao, les individus dépressifs ou faibles psychologiquement étaient considérés comme des traîtres à l’idéal communiste, censé remplir d’enthousiasme la population. Désormais, la société commence à prendre la mesure du problème, mais la prise en charge des personnes atteintes de troubles mentaux demeure aléatoire. Et pour cause : le pays est mal équipé pour les soigner et elles sont perçues par beaucoup comme un danger potentiel en raison de leur instabilité. The Economist
FSB tout-puissant. Originellement destiné à préserver le pouvoir du Kremlin sur le territoire national, le FSB, de plus en plus puissant, ne cesse d’étendre son champ de compétences. Immixtion au sein du processus électoral américain, soutien à des partis extrémistes en Europe, manipulation des minorités russophones dans les Etats baltes : l’étranger est aussi devenu le théâtre d’opération de ce service de renseignement inféodé à Vladimir Poutine. The Atlantic



Source Le Monde.fr

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