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vendredi 27 janvier 2017

Dans la presse étrangère - vendredi 27 janvier 2017

Dans la presse étrangère

L’Ordre de Malte et le Vatican évitent in extremis la rupture

Fra Matthew Festing, grand-maître de l’Ordre de Malte, et le pape François, lors d’une audience privée au Vatican, en juin 2016.
Fra Matthew Festing, grand-maître de l’Ordre de Malte, et le pape François, lors d’une audience privée au Vatican, en juin 2016. GABRIEL BOUYS / AFP
  • L’obéissance plutôt que la rupture. Après plusieurs semaines d’échanges acrimonieux avec le Vatican, le grand maître de l’Ordre de Malte, Fra Matthew Festing, a cédé et démissionné de ses fonctions (qu’il occupait depuis mars 2008), comme l’y enjoignait le pape François, mettant un terme à ce qui aurait pu conduire à un schisme au sein de l’Eglise catholique. Malta Today
  • L’affaire avait éclaté après que le numéro trois de l’Ordre, l’Allemand Albrecht von Boeselager, eut été limogé pour avoir permis que des préservatifs soient distribués en Birmanie par le biais de l’une de ses antennes caritatives. La contraception demeure un tabou dans la religion catholique. CNN
  • L’intéressé avait expliqué qu’il avait mis un terme à cette activité aussitôt qu’elle avait été portée à sa connaissance et contesté son éviction auprès du souverain pontife. Ce dernier avait alors annoncé, le 21 décembre, l’ouverture d’une enquête, initiative catégoriquement rejetée par le grand maître, arguant qu’il s’agissait« d’affaires internes »Newsweek
  • Passant outre à cette réaction de rejet, le pape est allé au bout de sa démarche, n’hésitant pas à braver l’Ordre – fondé en 1048 à Jérusalem et reconnu en février 1113 par la bulle pontificale de Pascal II, Pie postulatio voluntatis – pour faire valoir son autorité. The Guardian
  • Jouissant de multiples prérogatives (émission de timbres, de passeports et de plaques d’immatriculation), mais ne possédant pas de territoire propre, l’institution, forte de 13 500 membres auxquels s’ajoutent 100 000 employés ou bénévoles, entretient des relations diplomatiques avec 106 Etats, dont le Saint-Siège. En 2013, elle comptait environ 30 % de femmes, appelées « dames ».
  • Cette passe d’armes singulière illustre, s’il en était besoin, l’ampleur des dissensions qui existent entre bastions conservateurs et chapelles progressistes.The Independent
  • François a décrété mercredi qu’un « délégué papal » serait prochainement nommé pour prendre les rênes de l’Ordre, du moins de manière temporaire. Une décision en forme de reprise en main et de… rappel à l’ordre : toute tentative de fronde sera balayée.
Stratégie électorale néerlandaise. En s’offrant lundi une pleine page dans plusieurs quotidiens, le premier ministre libéral des Pays-Bas, Mark Rutte, a donné le coup d’envoi de la campagne en vue des élections législatives du 15 mars.« Faites les choses normalement ou allez-vous-en », a-t-il lancé à l’adresse de ses concitoyens. Un appel ambigu qui, pour certains commentateurs, démontre sa volonté de chasser sur les terres de l’extrême droite de Geert Wilders, qu’il dit pourtant vouloir combattre. Le Temps
Premiers échanges américano-britanniques. Alors que le milliardaire républicain Donald Trump vient d’entrer à la Maison Blanche et s’apprête à y recevoir ce vendredi la conservatrice Theresa May, chef du gouvernement britannique, la BBC se livre à un petit rappel historique, évoquant les premières rencontres entre dirigeants américains et britanniques. Des prises de contact qui ne se sont pas toujours déroulées sous les meilleurs auspices…
Spleen ukrainien. Pris entre deux feux, ils ont été contraints de fuir. Face aux affres de la guerre, en Crimée (sud) et dans le Donbass (est), de nombreux citoyens ukrainiens (1,8 million, selon le ministère des affaires sociales) ont été poussés sur le chemin de l’exil. Parmi eux, beaucoup ont trouvé refuge dans un camp de Karkhiv, à deux cents kilomètres de la ligne de front orientale. Mais ils ne désespèrent pas de retrouver leur vie d’avant. Der Spiegel Online
Impuissance au Liberia. Petit Etat d’Afrique de l’Ouest, le Liberia a connu bien des déboires. Il y a d’abord eu la guerre civile, dans les années 1990, et son cortège d’atrocités. Puis, il y a peu, l’épidémie d’Ebola, qui a pesé lourdement sur le moral de la population. Miné par le spectre de ces deux fléaux, le pays tente de faire front. Un défi d’autant plus difficile à relever que seuls deux psychiatres sont là pour aider la nation à se redresser. The Guardian

Source Le Monde.fr

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