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dimanche 1 février 2015

Jean-Luc Mélenchon candidat en 2017? Il dément mais se dit "disponible" pour "gouverner"

Le Huffington Post

Jean-Luc Mélenchon candidat en 2017? Il dément mais se dit "disponible" pour "gouverner"


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               JEAN LUC MELENCHON
                      
                                          Jean-Luc Mélenchon candidat en 2017? Il dément mais se dit "disponible" | AFP

POLITIQUE - Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle de 2012, s'est déclaré "disponible" pour être le candidat de la gauche alternative en 2017 et a qualifié le PS d'"astre mort", dans une interview au Journal du Dimancheparue ce 1er février.
Interrogé sur l'échéance de 2017, il a répondu: "ma situation est simple : je suis disponible". "De bon cœur, j’irai au poste de combat que l’on m’assignera", déclare Jean-Luc Mélenchon en ajoutant : "Si à la prochaine présidentielle est resservi le potage habituel, les Français se détourneront de l’assiette".
Il dénonce une "manipulation" du JDD
"Si nous devions gouverner, je saurais le faire. Je veux notre victoire. Je crois qu’il faut travailler à une candidature commune", souligne Jean-Luc Mélenchon, pour qui "le Front de gauche a atteint sa limite" .
"Il faut voir bien plus grand. Quand nous, les Verts, les socialistes dissidents, Nouvelle Donne, ne votons pas le budget et ne participons pas à la majorité gouvernementale, nous avons le devoir de proposer autre chose aux Français. Nous rassembler est une exigence morale", exhorte-t-il.
Je dénonce la manipulation du JDD - http://bit.ly/167FgNA  - Communiqué - @leJDD
Dans un communiqué publié dans la nuit de samedi à dimanche, Jean-Luc Mélenchon a toutefois "dénoncé la manipulation par le Journal du Dimanche de (son) interview pour en faire une 'annonce' de candidature pour 2017, totalement irrespectueuse de (son) propos". "Ce procédé est inadmissible", a-t-il ajouté.
Dans le JDD, le leader du Front de gauche, qui a assisté samedi à Madrid à une grande manifestation du parti Podemos, dont les idées sont proches de celles de son parti, s'en prend vivement aux socialistes français, qualifiant le PS "d'astre mort". "Son logiciel est périmé", a-t-il dit en ajoutant : "Sociaux-libéraux, ils cajolent la finance. Leur seul argument, c’est le 'vote utile' !".
Appel à la VIe République
Renouvelant son appel a une "VIe République" pour contrer l'actuelle "monarchie présidentielle", Jean-Luc Mélenchon a indiqué qu'il comptait organiser "à partir du 20 février et jusqu’au 18 mars" "des élections pour former une assemblée représentative du Mouvement pour la VIe  République". "Les couteaux sans lame ne servent à rien ! Ne perdons pas de temps. Car il faut mettre le peuple en appétit !", a-t-il ajouté.
Enthousiasmé par la victoire de Syriza en Grèce, Jean-Luc Mélenchon a estimé qu'elle avait mis le président François Hollande "au pied du mur". "Il doit donner des preuves concrètes de son affection tardive pour (Alexis) Tsípras (le leader de Syriza)! A lui (Hollande) de prendre l’initiative d’un moratoire sur la dette grecque. Assez joué au couple Thénardier avec Merkel !", a martelé Jean-Luc Mélenchon.
Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle de 2012, a assuré dimanche que sa personne "ne sera[it] jamais un obstacle" en vue d'une candidature commune pour 2017 à la gauche du PS, qu'il qualifie d'"astre mort".
"Ma personne ne sera jamais un obstacle"
"On m'a confié l'honneur d'être le candidat de l'autre gauche la dernière fois. Nous avons réuni 4 millions de voix, nous avons fait 11%. Maintenant, il faut faire mieux! Mieux de tous les points de vue. Ma personne ne sera jamais un obstacle", a en outre déclaré Mélenchon lors de l'émission "12/13 dimanche" sur France 3.
Le dirigeant du Parti de Gauche avait dénoncé dimanche matin la "manipulation" de ses propos par le Journal du Dimanche, dans les colonnes duquel il se déclarait "disponible" en réponse à une question sur 2017.
"Je veux me rendre utile. Ma passion est d'être impliqué, dans l'action. Je suis fait de ce bois-là. Par conséquent j'accepte de bon cœur le poste de combat que l'on me donne". Mais "je ne soumettrai à ce que l'on décidera ensemble. Je ne serai jamais le problème. (...) Si nous avons une instance capable de prendre une décision, je m'y soumettrai", a-t-il insisté sur France 3.
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AFP

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