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dimanche 1 février 2015

Cambadélis tacle "la petite obsession socialiste" de Mélenchon

Cambadélis tacle "la petite obsession socialiste" de Mélenchon





PARIS (Reuters) - Jean-Christophe Cambadélis a taclé dimanche "la petite obsession socialiste" de Jean-Luc Mélenchon, qui qualifie leParti socialiste d'"astre mort" et appelle à une alliance citoyenne pour la présidentielle de 2017.
Le Premier secrétaire du PS, pour qui une gauche divisée peut être éliminée au scrutin présidentiel, estime qu'il ne faut pas "opposer une gauche à une autre".
"Il n'y a rien de pire que de se diviser dans ce moment où l'on sent que tout peut basculer. C'est maintenant qu'il faut aller ensemble", a-t-il dit à la presse en marge d'une réunion des secrétaires de section socialistes à La Mutualité.
"Si l'astre était mort, il n'en parlerait pas. Il y a une petite obsession socialiste chez Jean-Luc Mélenchon", a-t-il ajouté.
Le Premier ministre, Manuel Valls, s'est livré pour sa part à un éloge de François Hollande. "Je lui adresse un message de soutien, d'affection, de loyauté", a-t-il dit devant un millier de cadres du parti.
"François Hollande est des nôtres, mais il est aujourd'hui plus que jamais le président de la République, le chef de l'Etat, celui qui incarne la Nation, le rassemblement et l'unité", a-t-il ajouté.
Les secrétaires de section du PS étaient réunis autour du thème "Faire vivre la République", c'est à dire comment gérer "l'après-Charlie" et les conséquences des attentats de Paris début janvier.
Dans le Journal du dimanche (JDD), Jean-Luc Mélenchon, l'ex-président du Parti de gauche qui entend surfer sur la vague qui porte les partis anti-austérité du sud de l'Europe, s'en est pris durement au PS.
"Le PS est un astre mort, ses cadres sont totalement coupés de la société française, son logiciel est périmé", a-t-il dit, reprochant aux sociaux-libéraux de "cajoler la finance".
Le député européen, qui a assisté samedi à Madrid à une grande manifestation du parti Podemos, dont les idées son proches de celle son parti, a indiqué qu'il comptait organiser à partir de 20 février "des élections pour former une assemblée représentative du Mouvement pour la VIe République".
Ses détracteurs le soupçonnent de se positionner pour la présidentielle de 2017, mais Jean-Luc Mélenchon assure ne pas vouloir être un obstacle au rassemblement d'une gauche alternative avec notamment les écologistes et le PCF.
"Ma situation est simple : je suis disponible. De bon cœur, j'irai au poste de combat que l'on m'assignera", a déclaré Jean-Luc Mélenchon, tout en précisant : "Si nous devions gouverner, je saurais le faire."

(Gérard Bon)

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