Manifestation et répression à Hongkong |
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Après plusieurs jours de manifestations, la mobilisation avait atteint son apogéedimanche 28 septembre : des dizaines de milliers de militants prodémocratie occupaient les rues de Hongkong... Avant d'être férocement réprimés par la police. Un tel chaos est inhabituel sur ce territoire, revenu sous administration chinoise en 1997, juge Vox, qui s'inquiète d'"une manifestation et une répression sans précédent". Le mouvement est né sous l'impulsion d'étudiants, tee-shirt blanc et ruban jaune au poignet. Mais, très vite, des citoyens de tous les âges et de toutes les classes sociales l'ont rallié, protestant contre un mode électoral que Pékin veut leur imposer (BBC). La nouvelle procédure, décidée le 31 août, imposerait aux Hongkongais de n'avoir le choix qu'entre deux ou trois candidats – préalablement validés par Pékin – pour élire leur chef de l'exécutif. Une condition inacceptable, pour les militants; qui rejettent la tutelle pékinoise, à l'image d'Occupy Central, l'organisation prodémocratie la plus en vue, qui a investi les rues dimanche, menaçant de paralyser Central, le quartier des affaires de la ville, précise le quotidien québecois Le Devoir. Dans cette confrontation, le Times s'inquiète de l'agressivité de Pékin, la police utilisant gaz lacrymogène et jets de gaz au poivre, des armes violentes et inhabituelles. Autre signe de la détermination de Pékin, le blocage d'Instagram pour éviter qu'aucune image des heurts ne s'échappe, soulignethe Verge, tandis que Foreign Policy titre : "La Révolution ne sera pas instagrammée". Mais ces mesures pourraient se retourner contre la Chine, la cause des Hongkongais recueillant un "soutien global", grâce une pétition lancée par Barack Obama déja signée par plus de 100 000 personnes, juge le WSJ. |
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