«Djihadistes verts»: Jean-Vincent Placé exige que le patron de la FNSEA retire ses propos et s’excuse
20minutes.fr/20minutes.fr - Le président du groupe EELV au Sénat Jean-Vincent Placé à la Fête de l'Humanité le 13 septembre 2014 à La Courneuve, près de Paris, Kenzo Tribouillard AFP
POLITIQUE - Invité de «Sud Radio», ce jeudi, le sénateur EELV trouve l’expression «écœurante»…
La relation qu'entretiennent les agriculteurs avec les écologistes n'est pas prête de s'apaiser. Invité de Sud Radio, ce jeudi matin,Jean-Vincent Placé a exigé que le patron de la FNSEA, Xavier Beulin, «s'excuse» et «retire» l'expression de «Djihadistes verts» qu'il a utilisée, mercredi, pour qualifier les opposants au barrage de Sivens (Tarn).
>> Les faits: A Sivens, la FNSEA dénonce les «djihadistes verts»
Mercredi, lors d'une rencontre avec la presse consacrée aux événements qui ont conduit à la mort de Rémi Fraisse sur le barrage en construction de Sivens (Tarn), Xavier Beulin, le patron de la FNSEA avait dénoncé les «djihadistes verts», estimant que «ce qui est présenté comme un mouvement pacifique est extrêmement bien organisé».
Vers une procédure pour injure et diffamation?
Cette expression est «infâme, écœurante, irresponsable», a jugé, ce jeudi, Jean-Vincent Placé, qui exige le retrait des propos et des excuses. «Est-ce qu'on se rend compte de ce que ça veut dire?», s'est-il interrogé.Le sénateur écologiste qui, mardi soir, a «négocié» l'arrêt des travaux sur la barrage de Sivens avec Thierry Carcenac, le président du Conseil général du Tarn, envisage d'ailleurs de ne pas en rester là.
>> Les faits: Les travaux du barrage suspendus «sine die»
«Je lui demande solennellement, avant que l'on puisse engager toute procédure d'injure et diffamation, de retirer ses propos et des excuses. C'est inadmissible!»
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