à lire sur le Monde.fr , lundi 27 octobre 2014

                         

LUNDI 27 OCTOBRE 2014

			Barrage de Sivens : tensions et appels au calme après la mort d'un opposant Les causes de la mort d'un jeune opposant au projet de barrage sont encore inconnues. Le ministre de l'intérieur a dénoncé « les propos approximatifs et irresponsables » de certains politiques.
			Réélue présidente du Brésil, Dilma Rousseff appelle au « dialogue » La présidente brésilienne a été reconduite à son poste avec 51,64 % des voix, devançant de justesse sont rival Aecio Neves.
			Ecrasante victoire des pro-occidentaux aux législatives en Ukraine Selon les premiers sondages de sortie des urnes, la liste du président Petro Porochenko recueille 23 % des voix. Celle du premier ministre, Arsenii Iatseniouk, le talonne avec 21 % des voix.
			Comment anticiper les éruptions solaires ? Le phénomène perturbe réseaux électriques et satellites. Des chercheurs français ont identifié un élément annonciateur
			Affaire Rocancourt : l’ex-ministre Kofi Yamgnane veut s’expliquer devant la justice L’ex-secrétaire d’Etat à l’intégration, suspecté de trafic d’influence, annonce au « Monde » qu’il rentre en France pour répondre aux questions des juges.
			Les 5 infos à retenir du week-end Vous avez décroché de l'actualité pendant le week-end ? Petite séance de rattrapage avec les informations à retenir des deux derniers jours.

	En images Les bombardements en Irak vus d'avion L'armée irakienne a diffusé des images de frappes aériennes menées contre l'Etat islamique en Irak sans préciser le lieu exact de ces frappes. Marine Le Pen dénonce la situation à Calais Un homme attaque des policiers à la hache à New York Les migrants de Calais racontent leur périple depuis l'Afrique La reine Elizabeth poste son premier tweet

	Et aussi
			Un détenu en semi-liberté abattu devant la prison de Luynes L'homme a été tué alors qu'il venait de quitter la prison pour se rendre à son travail.
			Ebola : la mise en quarantaine obligatoire critiquée aux Etats-Unis Plusieurs voix s'élèvent contre une décision qui, disent-elles, pourrait décourager des médecins de partir dans les pays touchés par l'épidémie.
			Vingt-cinq banques européennes ont échoué aux tests de résistance de la BCE La banque centrale européenne a publié dimanche le résultat de ces tests de résistance grande ampleur : 25 établissements européens sur 130, dont un français, n'ont pas résisté aux scénarios testés.
| LE JOURNAL DATÉ DU 27 OCTOBRE A Hayange, les tristes cochonnailles du FN Animal métis, le cochon a été embrigadé dans le combat contre « l’islamisation » mené par le maire frontiste de cette ville de Moselle dont les comptes de campagne viennent d’être rejetés.  Lire le journal
			Elections en Tunisie : « On veut des gens capables de faire avancer le pays » Si l'enthousiasme et l'affluence aux urnes ont incontestablement faibli par rapport à 2011, de nombreux électeurs Tunisiens se félicitent de voir une vraie compétition politique pour ce scrutin législatif.
			Au Québec, la baleine blanche fait barrage à l’or noir L’estuaire du fleuve Saint-Laurent, où se reproduisent les bélugas, pourrait accueillir un terminal pétrolier, relié par un super-oléoduc aux sables bitumineux de l'Alberta.
			Ligue 1 : l'OL fait chuter Marseille Grâce à un but de Yoann Gourcuff (65e), Lyon a battu Marseille, 1-0, et a mis fin à une série de huit victoires consécutives.

Dilma Rousseff reconduite à la tête du Brésil "Mes premiers mots sont un appel à la paix et à l'union", a déclaré dimanche soir la présidente de gauche brésilienne Dilma Rousseff, réélue pour un mandat de quatre ans. Instantanément, elle a appelé ses adversaires au dialogue, s'engageant à mener une profonde réforme politique et à renforcer la lutte contre la corruption. Au terme d'une campagne électorale âpre et virulente qui a divisé les Brésiliens en fonction de leur classe sociale, la candidate du Parti des travailleurs (PT) l'a emporté avec 51,64 % des voix contre 48,36 % pour son adversaire de centre-droit,Aécio Neves, du Parti socialiste brésilien (PSDB), qui a reconnu sa défaite et appelé Dilma Rousseff à mener "un projet honnête" pour le pays. Le résultat de ce second tour est le plus serré depuis la fin, en 1985, de la dictature militaire au Brésil, le plus grand pays d'Amérique latine. Tirant les leçons de ce succès en demi-teinte, Dilma Rousseff a appelé au "dialogue, le premier engagement" de son nouveau mandat, et a promis d'être "une bien meilleure présidente que jusqu'à présent". Mme Rousseff n'aura pas la tâche facile. Elle devra redresser uneéconomie en panne – qui combine croissance en chute libre et inflation en hausse – et réconcilier les Brésiliens alors qu'elle sera confrontée à un Parlement morcelé et plus conservateur qu'en 2010, et à des milieux d'affaires qui l'ont prise en grippe en raison de son interventionnisme.

Uruguay : le défi de la succession à "Pepe" Mujica Les sondages avaient anticipé un rude combat. De fait, l'élection présidentielle en Uruguay, dimanche, n'a pas encore livré le nom de son vainqueur. D'après dessondages de sortie des urnes, Tabaré Vazquez, du Frente Amplio (Front élargi, centre gauche) aurait recueilli 44 à 46 % des suffrages, contre 31-34 % à Luis Lacalle Pou, du Parti national (Partido Blanco, centre droit). Un second tour est prévu le 30 novembre pour savoir qui des deux succédera à José "Pepe" Mujica. A 79 ans, le chef de l'Etat sortant, qui fourmille de projets pour l'avenir (dont celui de créer une école des métiers agricoles), aura en tout cas détonné dans le monde politique au cours de ses cinq années de mandat. Et "prouvé (...) qu'une autre forme de gouvernement était possible", souligne Teinteresa.es. Son bilan ? Dans un long entretien accordé à The Economist, en août, l'ancien guérillero Tupamaro le jugeait globalement positif – notamment sur la réduction du chômage et de la pauvreté –, même si, concédait-il, beaucoup reste à faire en matière d'éducation et de redistribution des richesses. Connu pour son style de vie ascétique à l'extrêmeet sa répugnance à l'ostentation, le "sage de Montevideo" n'aura pas hésité à bousculer la tradition de son petit pays de 3,3 millions d'habitants, en le poussant à toute vapeur vers le "progressisme". En témoignent ses réformes sur la dépénalisation de l'avortement en 2012, le mariage et l'adoption pour les couples homosexuels (2013) ou, plus récemment, la légalisation du cannabis. Cette dernière, qui a suscité tumulte et remous, va-t-elle survivre sous son successeur ?, s'interroge le Guardian. Fort peu probable, estime Bloomberg, rappelant la ferme opposition de M. Lacalle Pou et les réticences de son adversaire. Seule certitude : le futur élu, quel qu'il soit, n'aura pas la tâche facile. Politologue à Montevideo, Daniel Buquet, cité par le Christian Science Monitor, le confirme : "Aucun président ne jouira de la même notoriété que José Mujica. Il est unique."