Climat : les bonnes politiques favorables à la croissance |
La production économique mondiale pourrait augmenter de 2 600 milliards de dollars par an (1 900 milliards d'euros) d'ici à 2030 avec des politiques efficaces en matière d'énergie, de gestion des déchets et de transport publics, selon un rapport de la Banque mondiale publié mardi. Selon cette étude, qui porte sur le Brésil, la Chine, l'Inde, le Mexique, les Etats-Unis et les pays de l'Union européenne, un passage à de faibles émissions de carbone dans les transports publics ainsi qu'une efficacité énergétique améliorée, notamment dans les usines et le bâtiment, pourraient augmenter le produit intérieur brut (PIB) mondial de 1 800 milliards de dollars, soit de 1,5 %, par an à l'horizon 2030. Et, en cas d'augmentation des investissements financiers et technologiques, le PIB mondial s'en trouverait accru de 2 600 milliards de dollars ou 2,2 % par an, toujours en 2030. Des politiques climatiques bien pensées pourraient éviter au moins 94 000 décès prématurés par an dus aux maladies liées à la pollution, améliorer le rendement des cultures et empêcher l'émission de 8,5 milliards de tonnes de gaz à effets de serre, soit l'équivalent de 2,5 milliards de voitures retirées de la circulation. |
Par exemple, si la Chine mettait en service 70 millions de cuisinières à faible émission carbonique, elle pourrait éviter un million de morts prématurées liées à la pollution et en retirer près de 11 milliards de dollars en avantages économiques, lit-on dans le rapport. |
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Abe décoche sa troisième flèche |
Le premier ministre japonais Shinzo Abe dévoilera mardi une nouvelle tranche de son programme de réformes économiques avec notamment des réductions d'impôts pour les entreprises et une refonte de l'énorme fonds public de retraites. Cette nouvelle salve de ce que le gouvernement appelle sa "troisième flèche" est cependant déjà critiquée par certains analystes, qui réclament des mesures plus radicales. En entrant en fonctions il y a dix-huit mois, Shinzo Abe avait promis d'ambitieuses réformes économiques, budgétaires et monétaires afin de lutter contre une déflation chronique et de relancer la croissance. Une politique monétaire offensive et un vaste plan de relance budgétaire et fiscale sont les deux premières "flèches" de la stratégie de Shinzo Abe. |
Certains détails, notamment en ce qui concerne les modalités des réductions d'impôts pour les entreprises, restent à régler. Le gouvernement a également revu sa copie à la baisse pour d'importantes réformes du marché du travail et du secteur agricole, sources de conflits innombrables. |
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Sanctionner le travail au noir |
Le Conseil économique, social et environnemental (Cese) prône une multiplication des contrôles et un accroissement des sanctions pour endiguer l'économie souterraine qui, selon une étude, représente 10,8 % de l'activité en France. L'institution a présenté mardi un projet d'avis sur les conséquence économiques, financières et sociales de l'économie non déclarée qui recouvre des pratiques destinées à échapper à l'impôt, aux cotisations ou à certaines formalités administratives et à produire un complément de revenus. Selon la Commission européenne, l'importance de l'économie souterraine serait comprise "entre 7 et 16 % du PIB de l'UE, ou encore de 7 à 19 % du total des emplois déclarés". Dans une étude sur l'économie souterraine en Europe citée par le Cese, Friedrich Schneider et le cabinet Kearney l'estime à 18,9% de l'activité de l'UE, soit 2 100 milliards d'euros. |
Le travail "au noir" ou "au gris" est largement répandu dans cinq secteurs : les HCRB (hôtels, cafés, restaurants et bars), le BTP (bâtiment et travaux publics), le commerce de détail alimentaire, les services aux entreprises, le spectacle vivantet enregistré, le travail saisonnier et agricole. |
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Réforme ferroviaire adoptée mardi |
L'Assemblée nationale s'apprête à adopter mardi après-midi par un vote solennel la réforme ferroviaire, à l'origine d'une longue grève de quatorze jours à la SNCF, qui arrive désormais à sa fin. La réforme, examinée la semaine dernière par les députés, prévoit de regrouper dans une holding publique la SNCF et Réseau ferré de France (RFF), l'organisme qui gère le réseau. Elle repose sur une organisation complexe avec trois établissements publics à caractère industriel (Epic). L'objectif est de stabiliser la dette du secteur ferroviaire (44 milliards d'euros) et de préparer son ouverture totale à la concurrence. |
Pour protester contre cette réforme, les cheminots ont entamé une grève nationale le 10 juin au soir mais la mobilisation s'est un peu effritée. Le mouvement – dont le coût est d'ores et déjà évalué à "plus de 160 millions d'euros" par la SNCF – s'est éteint quasiment partout, en dehors de l'Ile-de-France. |
TEXTOS |
Emploi : les professionnels des ressources humaines ont retrouvé un peu d'optimisme en 2014, à en croire unbaromètre réalisé par Inergie pour l'Association des directeurs des ressources humaines (ANDRH) et Entreprise & Carrières, rendu public mardi.
Hongrie : le Parlement hongrois a donné son feu vert, lundi, à un prêt russe de 10 milliards d'euros destiné à financer la modernisation du secteur nucléaire hongrois, alors que l'opposition a dénoncé une dépendance accrue vis-à-vis de la Russie.
Immobilier : les mises en chantier de logements neufs en France ont continué à refluer de mars à mai, en reculant de 19,7 % sur un an, pour s'établir à 69 577, selon les statistiques du ministère du logement publiées mardi. Le nombre des permis de construire accordés pour des logements neufs a de son côté diminué de 16,1 % sur cette période, à 94 155, selon la même source.
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Tunisie : la stabilisation du pays en 2014 après une année de crise permet la relance de la croissance et de l'investissement mais des réformes sont nécessaires pour pérenniser la reprise, a estimé lundi la BERD.
Japon : le réseau social Line fête mardi ses 3 ans et revendique 470 millions d'abonnés ainsi qu'un milliard d'applications de la famille Line téléchargées dans ce laps de temps.
Allemagne : le moral des entrepreneurs a reculé plus que prévu en juin faisant les frais des craintes liées aux conflits en Ukraine et en Irak, a annoncé mardi l'institut IFO, qui mesure cet indicateur très suivi.
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"Il ne faut pas affaiblir les règles budgétaires ; il nous faut au contraire les renforcer" |
Le président de la Bundesbank, Jens Weidmann,met en garde mardi contre toute tentation d'assouplir les règles budgétaires de l'Union européenne ou d'utiliser des "trucs" pour camoufler le niveau d'endettement d'un pays donné. Dans une tribune qui paraît mardi dans leSüddeutsche Zeitung, M. Weidmann estime que de telles initiatives pourraient "provoquer des secousses massives dans la zone euro". "Aucune croissance économique durable ne peut s'appuyer sur une montagne de dette publique ou privée". Il intervient ainsi publiquement alors que le projet de document préparé pour le Conseil européen de jeudi et vendredi prône des trajectoires de consolidation budgétaire "différenciées" qui mettent davantage l'accent sur la croissance dans le cadre du Pacte de stabilité. Weidmann critique plus particulièrement la France et ses appels à relâcher la pression. La France n'a pas respecté les règles budgétaires neuf années sur les quinze qui se sont écoulées depuis la création de l'euro, affirme-t-il.
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BLOG |
La Coface, ou comment se développer malgré ses actionnaires
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Aller en Bourse, se retirer de la Bourse, y retourner… la Coface n'est pas la seule entreprise affectée par cette sorte d'incessant va-et-vient. Euronext (qui gère les Bourses de Paris, Bruxelles, Amsterdam et Lisbonne) et Elior (restauration collective) viennent de faire leur retour après une éclipse de quelques années.
L'ex-Compagnie française d'assurance pour le commerce extérieur sera de nouveau cotée à Paris le 27 juin. Elle était sortie en 2004, quatre années après son introduction. Son propriétaire, Natixis, lui-même filiale du groupe Banque populaire Caisse d'épargne (BPCE), souhaite mettre en Bourse environ 60 % du capital de l'assureur-crédit.
En fait, il redonne son indépendance à la Coface, car il n'a que faire de cette filiale dans son groupe.
Le drame de la Coface est que ses actionnaires semblent ne jamais s'en être véritablement préoccupés. Paradoxalement, cela aura peut-être été une chance.
Le troisième assureur-crédit mondial a traversé les années tout en poursuivant son petit bonhomme de chemin. A son rythme. Totalement insensible aux changements d'actionnaires, nombreux, qu'il a connus.
Bringuebalée…
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Lu sur Pertes et profits
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TITRES DE L'ÉCONOMIE |
Les Echos : Les zones d'ombre de la nouvelle écotaxe |
Le Figaro économie : Vivendi prend un nouveau départ avec Bolloré |
Financial Times : La grève des mineurs du platine en Afrique du Sud terminée après cinq mois |
The Wall Street Journal : Les constructeurs automobiles procèdent à des rappels à cause d'airbags défectueux |
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