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Moscou face au rêve européen de ses ex-satellites |
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Au grand dam de la Russie, l'Ukraine, la Géorgie et la Moldavie doivent signer ce vendredi un accord d'association avec l'Union européenne (UE). Entre l'Union économique eurasiatique promue à l'envi par le président russe, Vladimir Poutine, et le Vieux Continent, ces trois pays, naguère membres de l'URSS, ont choisi la seconde option (Financial Times). Moscou, en conséquence, n'a pas tardé à multiplier les menaces et annoncé qu'elle serait prête à protéger le marché russe des importations ukrainiennes, sans même demander l'accord de la Biélorussie et du Kazakstan. Pour le président sortant de la Commission européenne, Juan Manuel Barroso, il s'agit du plus grand événement depuis la chute du mur de Berlin, en 1989 (The Wall Street Journal). L'accord de libre-échange avec l'UE rapporterait à Kiev près d'un milliard d'euros en exportations, explique Le Temps. Pour la Moldavie, dont la majorité des exportations est destinée à l'UE, et la Géorgie, l'abolition des taxes douanières reste un enjeu majeur. Or, la volonté de ces pays de s'arrimer à l'Europe suscite moult crispations, comme ces derniers mois l'ont prouvé en Ukraine. Moscou s'inquiète de voir qu'ils mènent une politique de plus en plus indépendante, menaçant la mainmise informelle qu'elle excerce traditionnellement sur la région, souligne le Moscow Times. L'influence de cet accord serait négligeable sur l'économie russe. Pour Eurasia Outlook et leWashington Post, la Russie aurait tout intérêt à ne pas s'en prendre de manière trop véhémente à ces pays, sous peine de les voir s'éloigner davantage d'elle.
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