Remaniement : Ségolène Royal, l'insubmersible
Par Rosalie Lucas et Philippe Martinat | LeParisien.fr

LeParisien.fr/Rosalie Lucas et Philippe Martinat - Paris, le 4 janvier 2007. Les ténors du PS en rangs serrés derrière la candidate à la présidentielle. En juin, Hollande et elle se séparent
Pas une seconde à perdre. Ségolène Royal est arrivée pile à
l'heure hier pour prendre les clés du ministère de l'Ecologie, du Développement
durable et de l'Energie. Dans la cour donnant sur le boulevard Saint-Germain
(Paris VII e), la
foule des grands jours. A gauche, la masse compacte des caméras et micros, à
droite les collaborateurs du ministère, portables au poing pour photographier
« la star ». Finie la discrétion d'un Philippe Martin à qui Royal
succède. « Je suis ravi que ce beau ministère vous revienne, lance le
partant. En raison de votre stature, de votre histoire, de votre voix. » A
ses côtés, Royal, collier et perles aux oreilles, rayonne dans son tailleur
noir. Ses yeux brillent de retrouver enfin l'action.
« Femme debout ». Il y a deux ans et demi, ses yeux brillaient de larmes. Ce soir d'octobre 2011, Royal est à terre. Ses 7 % à la primaire socialiste mettent fin à son rêve de come-back présidentiel. « Je m'en remettrai parce que je suis forte », glisse-t-elle aux caméras en ravalant un sanglot. Même déconvenue lors des législatives de 2012 où elle est battue par le dissident Olivier Falorni. Royal se replie sur sa région Poitou-Charentes et ronge son frein. Mais rapidement, elle cherche le rebond. Comme elle l'avait fait après sa défaite à la présidentielle de 2007, ou après son échec au congrès de Reims pour la direction du PS l'année suivante. « C'est une combattante », confie l'un de ses soutiens, le député de l'Hérault, Sébastien Denaja. « Femme debout », dira Royal dans un livre d'entretien.
Dès la fin 2012, elle piaffe d'impatience. « Quand on est en politique, on ne s'interdit rien, déclare-t-elle. C'est comme dans une équipe : quand on est sur le bord de touche, on peut rentrer sur le terrain. » Hier, son entrée en numéro trois dans l'ordre protocolaire du gouvernement a des allures de revanche. « Avec son histoire, son passé, ses déceptions, ses tristesses, (...) Lire la suite sur LeParisien.fr
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« Femme debout ». Il y a deux ans et demi, ses yeux brillaient de larmes. Ce soir d'octobre 2011, Royal est à terre. Ses 7 % à la primaire socialiste mettent fin à son rêve de come-back présidentiel. « Je m'en remettrai parce que je suis forte », glisse-t-elle aux caméras en ravalant un sanglot. Même déconvenue lors des législatives de 2012 où elle est battue par le dissident Olivier Falorni. Royal se replie sur sa région Poitou-Charentes et ronge son frein. Mais rapidement, elle cherche le rebond. Comme elle l'avait fait après sa défaite à la présidentielle de 2007, ou après son échec au congrès de Reims pour la direction du PS l'année suivante. « C'est une combattante », confie l'un de ses soutiens, le député de l'Hérault, Sébastien Denaja. « Femme debout », dira Royal dans un livre d'entretien.
Dès la fin 2012, elle piaffe d'impatience. « Quand on est en politique, on ne s'interdit rien, déclare-t-elle. C'est comme dans une équipe : quand on est sur le bord de touche, on peut rentrer sur le terrain. » Hier, son entrée en numéro trois dans l'ordre protocolaire du gouvernement a des allures de revanche. « Avec son histoire, son passé, ses déceptions, ses tristesses, (...) Lire la suite sur LeParisien.fr
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