Refus d’EELV d’entrer au gouvernement : « Ça relève de la psychiatrie »
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Rue89 - Refus d’EELV d’entrer au gouvernement : « Ça relève de la psychiatrie »
Etre solidaire de
Pascal Canfin et de Cécile Duflot qui ont quitté le gouvernement après la
nomination comme premier ministre deManuel Valls ? Ou accepter tout de même de
scintillants portefeuilles ?
Plus de quatre heures
de débat plus tard, mardi soir, les Verts ont annoncé leur décision dans un
communiqué. Personne n'ira au gouvernement. Ou alors c'est la porte du parti.
"Les idées portées
par le nouveau Premier ministre depuis plusieurs années, notamment lors de la
primaire socialiste ou comme ministre de l’Intérieur, ne constituent pas la
réponse adéquate aux problèmes des Françaises et des Français"
Décision prise grâce à
une majorité fragile :
Sept voix contre l'entrée au gouvernement ;trois pour ;et
cinq abstentions.
"Je suis abasourdi
par l'immaturité de mon propre parti"
Avant même que ce choix
ne soit pris, certaines voix parmi les Verts s'étaient déjà fait entendre pour
le critiquer. Jean-Vincent Placé a très vite déclaré qu'il refusait le
"délit de faciès" avec Valls, tandis que François de Rugy, coprésident
du groupe écologiste à l'Assemblée nationale, voyait un "choix
personnel" dans la décision de Duflot et Canfin.
A l'annonce de la
décision, François-Michel Lambert, député des Bouches-du-Rhône, s'est
énervé.
"Je suis abasourdi
par l'immaturité de mon propre parti <...>
Cela fait vingt-deux
ans que je suis en politique avec l'espoir de changer la politique
environnementale de ce pays et le jour où on nous propose un ministère de
l'Environnement élargi avec l'énergie et la possibilité de conduire la
transition énergétique, notre parti dit "non".
"Ça relève
de la psychiatrie"
Le député a mis en
garde :
"Certains pensent
sûrement que dans six mois on viendra nous chercher mais combien de partis
indispensables sont dans les cimetières des partis ?"
Invité ce mercredi matin
sur France Info, il n'a pas adouci son propos. Chacune de ses déclarations
ressemblait à un uppercut au bureau de son parti. Il a fustigé "cette
culture de vouloir toujours plus".
"J'ai (...)
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