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lundi 21 avril 2014

L'ECONOMIE à MI_JOURNEE , lundi 21 avril 2014

   L'ECONOMIE à MI_JOURNEE , lundi 21 avril 2014

                                                       (Sources le MONDE )


Déficit commercial record du  Japon sur l'exercice 2013-2014
L'archipel nippon a enregistré un déficit commercial record sur l'exercice clos en mars, avec une croissance des exportations à son plus bas niveau depuis un an, selon des chiffres publiés lundi par le ministère des finances. Après une progression de 9,8 % en février, les exportations de la troisième économie mondiale ont augmenté de seulement 1,8 % en mars par rapport au même mois de 2013, leur plus faible croissance depuis un an, alors que les économistes tablaient en moyenne sur une hausse de 6,3 %. La hausse des exportations vers la Chine, notamment, a ralenti à 4,3 % sur un an après un bond de 27,6 % en février, et les livraisons vers les Etats-Unis n'ont augmenté que de 3,5 %, leur plus faible gain annuel depuis décembre 2012 quand elles avaient reculé de
0,8 %. Les importations ont dans le même temps augmenté de 18,1 % sur un an, après une hausse de 9 % en février, alors que les économistes prévoyaient en moyenne un gain de 16,2 %. La balance commerciale a du coup été déficitaire pour le 21e mois de suite avec un solde négatif de 1 446 milliards (mds) de yens (10,2 mds d'€). Sur l'ensemble de l'exercice clos fin mars, le déficit commercial a atteint un niveau record de 13 750 mds de yens (97 mds d'€).
Tokyo compte sur les exportations, moteur historique de l'économie nippone, pour compenser toute baisse de la demande intérieure après la hausse de trois points de la TVA, de 5 % à 8 %, intervenue le 1er avril. "Si les exportations ne repartent pas et que la demande intérieure baisse plus que prévu en avril et en mai, la Banque du Japon pourrait assouplir sa politique dès juin ou juillet", juge Naoki Iizuka, économiste chez Citigroup Global Markets Japan.
L'UDI pour un "contre-pacte" de 80 mds
Le parti centriste va proposer mardi un "contre-pacte", a annoncé hier son président par intérim Yves Jégo. Interrogé sur le pacte de compétitivité et les 50 mds d'économies proposés par le gouvernement, M. Jégo a reconnu que vouloir"faire des économies dans les dépenses publique (allait) dans le bon sens. Pas pour punir les Français mais pour dégager des moyens pour la compétitivité de nos entreprises". "50 mds d'économies, ce n'est pas suffisant. Nous présenterons mardi un contre-pacte, avec 80 mds d'économies", a-t-il affirmé. Selon M. Jégo, "il y a deux problèmes dans le plan du gouvernement : il y a un flou dans un certain nombre de dispositions et (...) plus grave, il n'y a pas de réformes structurelles. C'est un coup de rabot".
Il a donné deux exemples de réformes structurelles à mener : d'une part les retraites. "Plutôt que de geler les pensions des fonctionnaires, il faudrait avoir le courage d'appliquer dès 2015 les 62 ans pour l'âge légal de départ à la retraite et les 41,5 ans de cotisations. 2e exemple : les allocations sociales. On a un maquis d'allocations sociales (...) Nous proposons d'aller vers une allocation sociale unique". "Le gouvernement manque de courage. Il n'a rien engagé", a-t-il déploré.
Un salon de l'auto chinois très optimiste
Le marché chinois va rester le moteur de la croissance automobile mondiale cette année malgré le coup de frein de la croissance économique du pays, assurent les constructeurs réunis depuis hier au salon automobile de Pékin. Après un bond de 14 % en 2013, les ventes de véhicules neufs devraient progresser d'au moins 10 % cette année, estiment-ils. En comparaison, au niveau mondial, les immatriculations ne devraient progresser que de 3 % en 2014, selon des experts. Ce sont surtout les marques étrangères qui concentrent l'intérêt des visiteurs, au détriment des marques chinoises - lesquelles ont vu leur part de marché cumulée dans le pays sombrer à 39 % au premier trimestre.
Le ciel n'est pourtant pas sans nuage dans l'empire du Milieu : les ventes de voitures ont accusé un coup de frein en mars, avec une hausse de 6,6 %, contre un bond de 17,8 % en février. Le secteur est confronté à de nouveaux défis – dont des restrictions adoptées par les autorités, aussi soucieuses de s'attaquer aux embouteillages qui paralysent les métropoles que d'endiguer la pollution atmosphérique. Hangzhou est ainsi devenue fin mars la 6e grande ville du pays, après notamment Pékin, Shanghaï et Canton, à restreindre drastiquement le nombre de plaques d'immatriculation délivrées chaque année.
Pfizer voudrait racheter AstraZeneca
Le géant américain de la pharmacie Pfizer a approché son concurrent AstraZeneca pour lui proposer de le racheter pour 60 mds de £ (73 mds d'€), rapporte le Sunday Times. Le journal, qui cite des sources haut placées au sein de banques d'investissement et des sources du secteur, explique que des conversations informelles ont eu lieu entre les deux groupes mais qu'aucune négociation n'est en cours actuellement, AstraZeneca résistant aux approches de Pfizer. Numéro 2 du secteur au Royaume-Uni derrière GlaxoSmithKline, AstraZeneca affiche une capitalisation boursière d'environ 47,7 mds de £, soit 80 mds de $, contre 193 mds de $ pour Pfizer. 
La dernière acquisition importante de Pfizer remonte à 2009 avec le rachat de son compatriote Wyeth pour 68 mds de $.
TEXTOS
Crise ukrainienne :la banque centrale de Russie a annoncé lundi qu'elle avait interdit à plusieurs banques ukrainiennes de
travailler en Crimée, rattachée le mois dernier à la Fédération de Russie. La banque centrale explique que ces établissements"n'ont pas honoré leurs obligations vis-à-vis de leurs créanciers". Sont désormais interdites d'activités en Crimée la Privatbank, la Vseukrainsky Aktsionerny Bank, la banque Kyivska Rus et l'Imexbank, précise-t-elle.
Espagne : le taux de créances douteuses des banques espagnoles, qui avait atteint fin 2013 son plus haut niveau en cinquante ans, a enregistré en février son deuxième mois consécutif de légère baisse, passant de
13,5 % à 13,4 %, selon les chiffres publiés lundi par la Banque d'Espagne.
Défense : les Emirats arabes unis renoncent à un important projet d'équipement destiné au commandement de leurs forces armées,
dans lequel la filiale d'Airbus spécialisée dans la défense et l'espace était partenaire, selon le quotidien allemand Die Welt.
Chine-Japon : Tokyo a prévenu lundi que les fondements de sa relation "normalisée"avec la Chine depuis 1972 étaient menacés par la saisie, par le tribunal maritime de Shanghaï, du navireBaosteel-Emotion de la société japonaise de transport maritime Mitsui OSK Lines dans un port de la province du Zhejiang, dans le cadre d'un litige autour de la location de deux navires avant la seconde guerre mondiale.
Niger : le quatrième producteur mondial d'uranium et l'un des pays les plus pauvres du monde souhaite augmenter les revenus qu'il tire de l'exploitation de ses ressources par Areva, mais le groupe français juge qu'une remise en cause des conditions financières rendrait cette exploitation déficitaire.
Libye : des problèmes techniques retardent la réouverture du terminal pétrolier de Zoueïtina, l'un des quatre ports pour lesquels le gouvernement est parvenu à un accord avec des rebelles autonomistes de l'est de la Libye afin d'obtenir la fin de leur
occupation.
POINTS MARCHÉS
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12 milliards de dollars
C'est la somme (environ 8,7 milliards d'euros) que le groupe automobile américain General Motors (GM) souhaite investir en Chine d'ici à 2017. GM souhaite y construire de nouvelles usines dès l'an prochain afin de poursuivre son expansion sur le premier marché mondial. Le constructeur américain prévoit une croissance de 8 % à 10 % de ses ventes en Chine cette année, en ligne avec le marché. GM entend accroître ses capacités de production de 65 % en Chine d'ici 2020, ce qui passera par la construction de cinq nouvelles usines l'an prochain à Wuhan, Chongqing, Jinqiao et Shenyang. Quatre d'entre elles assembleront des véhicules et la cinquième, à Shenyang, produira des moteurs. Le marché automobile chinois a connu une croissance de 13,9 % l'an dernier avec 21,98 millions de véhicules vendus.

CAC 40

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PALMARES CAC 40
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BLOG
France : ajustements graduels (prévisions)

En 2013, l'économie française a connu une croissance de 0,3 % en moyenne annuelle, ce qui lui a permis de retrouver en fin d'année le niveau de production atteint six ans plus tôt, début 2008. Entre 2008 et le début de 2011, l'économie française a bien résisté si on la compare à celle de ses principaux partenaires. Au premier trimestre 2011, le PIB français avait même quasiment retrouvé son niveau d'avant-crise et n'accusait que très peu de retard vis-à-vis de l'Allemagne et des États-Unis. La donne a en revanche changé à partir du deuxième trimestre 2011 avec les premiers effets de la politique de rigueur, mise en place en 2010. La dynamique de reprise qui s'était enclenchée après la récession s'est donc interrompue : le PIB de la France a alors connu une croissance annuelle positive, certes mais proche de zéro jusqu'en 2013. Au final, la France sort de cette période de six années avec des déficits accrus et qui restent au-delà de la norme de 3 % du PIB. La purge budgétaire s'est ainsi avérée peu efficace et d'un coût en termes d'activité, de situation financière pour les entreprises et de chômage, disproportionné par rapport aux résultats obtenus.

Depuis quelques mois, le paysage conjoncturel s'est notablement éclairci en Europe, avec un retour de la croissance et un raffermissement des indicateurs conjoncturels. Pour ce qui est de la France, les enquêtes de conjoncture témoignent également d'un retournement de la confiance dans les secteurs productifs.

Le relâchement de l'austérité permettra à l'économie française de prolonger ce mouvement positif : la croissance du PIB français devrait s'accélérer graduellement en 2014 et en 2015.

Pour 2014, si on ne tient compte que des mesures déjà votées, la croissance serait de 1,2 % en France, niveau insuffisant pour que le chômage baisse et pour atteindre la cible de déficit de
3,6 %...

Lu sur le blog de l'OFCE

TITRES DE L'ÉCONOMIE
Les Echos : Pas de parution
Le Figaro économie : La Chine, eldorado de l'automobile
The Wall Street Journal : Les constructeurs automobiles à la chasse aux gains en Chine
Financial Times : Les taux d'intérêt payés par les pays périphériques de la zone euro montent
ÉTUDES
B.T.P
Immobilier en France : résistance
Source : Crédit agricole.
SECTEUR FINANCIER
Les cours boursiers peuvent-ils monter durablement dans une situation de croissance molle ?
Source : Natixis.
DIVERS (1)
Trois clés pour l'avenir universitaire aux Antilles et en Guyane : territorialité, attractivité, solidarité
Source : Sénat.
DIVERS (2)
Quelles perspectives pour l'industrie européenne des armements terrestres ?
Source : Institut français des relations internationales (IFRI).


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