Accord à plusieurs milliards de $ entre GSK et Novartis |
Les géants pharmaceutiques britannique GlaxoSmithKline (GSK) et suisse Novartis ont annoncé mardi un vaste accord dans le cadre duquel le premier va vendre sa division cancérologie pour 16 milliards de dollars au second et lui racheter ses vaccins pour environ 7 milliards. Les deux groupes vont en outre s'allier dans la santé grand public en créant une coentreprise pesant 6,5 milliards de livres de revenus (7,9 milliards d'euros, 10,9 milliards de dollars) dont GSK détiendra 63,5 %. "Cette transaction en trois parties accélère notre stratégie destinée à générer une croissance des ventes viable et diversifiée et à améliorer nos résultats à long terme", a déclaré le directeur général de GSK, Andrew Witty. "Les opportunités d'accroître notre taille et de regrouper des actifs de grande qualité dans les vaccins et la santé grand public sont rares. Grâce à cette transaction, nous allons renforcer substantiellement deux de nos divisions-clés et créer de nouvelles options significatives afin d'augmenter la valeur pour nos actionnaires." Des actionnaires qui recevront 4 milliards de livres (4,8 milliards d'euros) à la suite de cette transaction, qui nécessite le feu vert des actionnaires du groupe britannique et des autorités de la concurrence et qui devrait être finalisée au cours du premier semestre 2015. |
Cet accord intervient dans le cadre d'une remise à plat plus large des activités du suisse, qui va vendre par ailleurs sa division de santé animale au géant américain Eli Lilly pour 5,4 milliards de dollars (3,9 milliards d'euros). |
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Améliorer (ou pas) le plan Valls |
Des députés socialistes tenteront ce mardi de convaincre Manuel Valls d'adoucir son plan d'économies, en préservant les petites retraites et les prestations sociales et en décalant d'un an la baisse annoncée du coût du travail pour les grandes entreprises. Le premier ministre pourrait faire un geste pour les petites retraites, selon i-Télé. Il a annoncé la semaine dernière un gel des prestations sociales jusqu'en octobre 2015 et le gel du point d'indice des fonctionnaires jusqu'à la fin du quinquennat. L'objectif est de ramener le déficit public de la France à la limite européenne de 3 % fin 2015 et de financer des baisses de prélèvements sur les entreprises pour accroître leur compétitivité et favoriser les embauches. Comme Matignon, ces députés veulent réaliser 50 milliards d'euros d'économies sur 2015-2017 par rapport à la croissance tendancielle des dépenses publiques mais "en ne gelant pas les prestations sociales et en épargnant les petites retraites", a dit mardi Valérie Rabault, rapporteuse de la commission des finances de l'Assemblée nationale. |
Après l'annonce de la stratégie budgétaire du gouvernement, onze députés PS avaient écrit à Manuel Valls pour l'exhorter à limiter le plan à 35 milliards d'euros d'économies. Cette fronde de l'aile gauche du Parti socialiste menace l'issue du vote du 29 avril à l'Assemblée sur le nouveau programme de stabilité de la France. Ce programme, qui fixera la trajectoire des finances publiques jusqu'à fin 2017, sera présenté mercredi au conseil des ministres. |
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Léger ralentissement de l'économie allemande, croissance française relevée |
La croissance économique allemande devrait ralentir au deuxième trimestre après que l'activité sur les trois premiers mois du pays a été dopée par un hiver inhabituellement doux, selon un rapport mensuel du ministère des finances publié mardi. Selon ce rapport, les dernières données suggèrent que la performance de la première puissance économique européenne a été "très bonne" sur la période janvier-mars, tirée notamment par le secteur industriel et celui de la construction. "Mais cet effet technique [induit par la bonne météo] ne devrait pas être interprété comme le symptôme d'un ralentissement économique", ajoute le ministère. Des économistes interrogés par Reuters tablent sur une hausse du produit intérieur brut (PIB) de 0,6 % sur le premier trimestre puis sur une croissance de 0,4 % au deuxième. Pour l'ensemble de 2014, le gouvernement allemand a retenu une prévision de croissance de 1,8 %. |
Le gouvernement français va relever à 1 % sa prévision de croissance économique pour 2014, conserver sa prévision de 1,7 % pour 2015 et relever à 2,25 % sa prévision pour 2016, écrit le quotidien Les Echos à paraître mardi. Les autorités françaises prévoyaient jusqu'à présent une croissance de 0,9 % cette année, 1,7 % en 2015 et 2 % par la suite. |
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Piètres performances du Venezuela |
Le Venezuela traverse un cycle de "faible croissance" combinée à une "envolée de l'inflation", a admis lundi le président de la banque centrale, Nelson Merentes, à la veille de l'annonce par le gouvernement de nouvelles mesures pour tenter d'améliorer la situation économique. En février, le pays, détenteur des plus importantes réserves de pétrole au monde, a affiché une inflation annualisée de 57,3 %, parmi les plus élevées de la planète, un détonateur de ces mobilisations contre le président socialiste Nicolas Maduro qui ont fait officiellement 41 morts et plus de 600 blessés, principalement dans des affrontements entre manifestants et forces de l'ordre. Pour 2014, le gouvernement s'est fixé un objectif de croissance de 4 % du PIB et une inflation comprise entre 26 % et 28 %. En 2013, la croissance a été estimée par les autorités à moins de 3 %, mais les chiffres définitifs ne sont pas encore connus. |
Dirigé de 1999 à 2013 par le président socialiste Hugo Chavez, qui a impulsé un nouveau modèle économique très étatisé, le pays est désormais gouverné par son héritier Nicolas Maduro, qui n'a toutefois été élu qu'avec une très faible avance en avril 2013. |
TEXTOS |
Japon : Tokyo a procédé mardi à un remaniement de son fonds public de retraite, le plus important du monde, en désignant de nouveaux membres à la commission d'investissement, une réforme destinée à soutenir la politique d'investissement plus énergique voulue par le PM Shinzo Abe. Le GPIF gère l'équivalent de 938 milliards d'euros, un montant supérieur au PIB du Mexique.
Commerce : le ministre de l'économie japonais, Akira Amari, a estimé mardi qu'un chemin important demeurait à parcourir avant de parvenir à un accord élargi sur le commerce avec les Etats-Unis considéré comme de nature à avoir une influence vitale sur un pacte régional plus large. Un accord entre Tokyo et Washington est essentiel pour le Partenariat transpacifique qui pourrait réunir une douzaine de pays de l'Asie à l'Amérique latine.
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Europe : l'Union européenne doit s'organiser en union énergétique afin de pallier sa dépendance aux fournitures en gaz russe qui l'affaiblit, estime le premier ministre polonaisDonald Tusk dans un article publié par leFinancial Times. "Je propose en conséquence une union énergétique. Cela ramènera la Communauté européenne à ses origines", a-t-il rappelé. Il propose l'instauration d'une entité européenne qui sera chargée de l'achat de gaz pour l'ensemble des Etats membres.
Transport aérien :la compagnie chinoise Shandong Airlines a passé commande de cinquante Boeing 737 à l'avionneur américain, a-t-elle annoncé mardi. La commande, qui comprend 16 modèles Boeing 737-800 et 34 appareils 737 MAX, correspond au total à un prix catalogue de 4,64 milliards de dollars.
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3 milliards de dollars |
L'inadéquation des compétences des salariés à leur poste représenterait plus de 3 milliards de dollars pour les entreprises françaises en coûts de productivité et de recrutement supplémentaires, selon une étude menée par le cabinet d'audit PwC pour le réseau social professionnel LinkedIn. L'étude s'est appuyée sur cinq critères — dont le nombre moyen de changement de secteur d'activité par actif, le nombre moyen de postes occupés par un actif ou le nombre de postes à pourvoir par rapport à la population du marché — pour construire son "index d'adaptabilité des compétences". Les Pays-Pas se placent en tête des onze pays étudiés, avec un index de 85 points, devant la Grande-Bretagne (67) et le Canada (61). La France se place à la septième place avec 41 points, "un score qui s'explique notamment par une moindre mobilité interne et externe", écrit PwC dans un communiqué publié mardi. |
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Pourquoi Netflix augmente ses prix |
Un ou 2 dollars supplémentaires par mois. C'est la hausse des prix annoncée lundi 21 avril par Netflix, le service américain de streaming (lecture sans téléchargement). Aux Etats-Unis, l'abonnement de base passera ainsi de 7,99 dollars à 8,99 ou 9,99 dollars par mois. Pour le moment, ce nouveau tarif ne concernera que les nouveaux abonnés. Il ne s'appliquera aux clients actuels qu'après un délai "généreux".
Cette annonce a été faite en marge des résultats du premier trimestre 2014. Ceux-ci font ressortir un gain de 4 millions d'abonnés au cours des trois premiers mois de l'année. Ils sont désormais 48,4 millions, dont 35,7 millions sur le territoire américain. La société a réalisé un chiffre d'affaires de 1,3 milliard de dollars, en hausse de 24% sur un an. Ses profits ont été multipliés par 20, à 53 millions de dollars. Ces performances financières sont meilleures que les prévisions fournies par la société fin janvier.
PRODUCTIONS ORIGINALES
Pour justifier cette hausse des prix, Netflix assure qu'elle lui permettra d'enrichir son catalogue de films et de séries télé. Celui-ci est déjà bien plus étoffé que les offres concurrentes. Mais ces accords de diffusion coûtent très cher, notamment parce que le site négocie le plus souvent aussi l'exclusivité. Fin mars, ses engagements financiers auprès des détenteurs de droits s'élevaient ainsi à 7,1 milliards de dollars...
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Lu sur Silicon 2.0
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TITRES DE L'ÉCONOMIE |
Les Echos : Croissance: le scénario audacieux de Manuel Valls |
Le Figaro économie : Tourisme: les champions du secteur menacés par les nouveaux géants du Web |
Financial Times : Nike pourrait abandonner le développement du FuelBand |
The Wall Street Journal : Nike fait part des difficultés à fabriquer au Bangladesh |
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