La Banque centrale européenne exige de la France qu’elle respecte ses engagements.
Déjà samedi 5 avril, le président de la Bundesbank avait déclaré à la presse "nous devrions rappeler avec force à la France ses engagements" en rajoutant «il faut que la commission européenne fasse respecter les règles de manière stricte».
Jean-Claude Juncker, président de l’Euro groupe (réunion des ministres des finances de la zone euro) jusqu’en janvier 2015 et candidat à la présidence de la Commission européenne, affirme que la France «ne peut pas avoir encore une fois un passe-droit».
Le commissaire aux Affaires européennes, Olli Rehn, estime quant à lui que «si on donnait plus de temps à la France sans raison, cela créerait immédiatement un précédent pour d’autres pays membres».
Ce lundi Michel Sapin et Arnaud Montebourg se rendent à Berlin pour discuter, avec les ministres allemands de l’Economie et des Finances, du rythme de la réduction des déficits.
"Nous faisons confiance à la France pour respecter ses engagements" a d’ores et déjà déclaré vendredi le porte-parole d’Angela Merkel.
Dans Le Figaro de samedi, Benoît Coeuré, membre du directoire de la BCE, a rappelé que «la France a déjà bénéficié deux fois d’un report. Elle doit respecter ses engagements » tout en soulignant que même si un «assouplissement quantitatif» pouvait exister, il ne semblait pas nécessaire actuellement à la BCE.
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