Translate

mardi 22 avril 2014

Affaire Morelle : son cireur de chaussures perd son contrat

Affaire Morelle : son cireur de chaussures perd son contrat





Aquilino Morelle lui a fait comprendre qu'il ne travaillerait plus pour lui. En dévoilant des informations sur le conseiller de François Hollande, le cireur de chaussures David Ysebaert s'est fait des ennemis à l'Elysée. Selon lui, le palais présidentiel lui aurait même fait comprendre qu'il risquait d'être placé sur écoutes. Et son client de lui préciser qu'il n'avait pas trente paires de Weston, comme cela avait été révélé dans Médiapart, mais simplement dix.

«Je ne suis pas un cireur de pompes, mais un cireur de souliers», recadre-t-il ce vendredi dans Le Point. Et d'expliquer : «Je cire les chaussures d'Aquilino Morelle en effet depuis un an et demi. Je l'ai connu au Bon Marché (NDLR. le grand magasin de luxe), comme 80 % de ma clientèle. Est-ce que je cire les chaussures de l'Élysée ? C'est un secret. François Hollande ? Je ne vous répondrai pas. Je me rends à l'Élysée pour accomplir ma tâche. Mais pas pour rien. Je suis en Seine-et-Marne, je dois rentabiliser mes déplacements !»

«J'ai eu monsieur Morelle au téléphone, c'est parti en live»

Plus tard, David Ysebaert précise d'ailleurs qu'il se «déplace pour minimum cinq paires». Non sans humour, le cireur ayant ainsi perdu son contrat élyséen donne l'autorisation au Point de communiquer son numéro de téléphone. «Je dispose de plus de 80 couleurs. C'est 10 euros pour un cirage et 25 euros pour un glaçage», précise-t-il pour faire sa pub. «J'ai eu monsieur Morelle au téléphone, c'est parti en live. C'est là qu'il m'a dit : "Ca va mal se finir"», confie-t-il également sur Europe 1.

AUDIO. «Aquilino Morelle m'a dit : "Ca va mal se finir"»



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire