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mercredi 22 janvier 2014

Proposition de lettre pour une intervention des Fédérations, des groupes de Libre Pensée, en direction des candidats aux élections municipales

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Proposition de lettre pour une intervention des Fédérations, des groupes de Libre Pensée,
en direction des candidats
aux élections municipales.

mercredi 22 janvier 2014 



Comme nous l’avions fait pour les élections législatives de 2012, il nous semble indispensable de nous adresser aux maires sortants, aux têtes de liste, et aux candidats aux prochaines élections municipales de mars 2014, pour engager le débat.
Bien entendu, dans le cadre du respect du fédéralisme, les Fédérations départementales sont libres de le faire, de ne pas le faire ou de le faire autrement.
Rappelons que les élections municipales ont pour objectif d’élire le premier niveau du pouvoir exécutif : le pouvoir communal.
Avec la loi municipale du 14 décembre 1789, l’Assemblée constituante instaura l’organisation administrative la plus favorable aux pouvoirs locaux que la France ait jamais connue : à tous les niveaux (département, district et commune), une assemblée délibérante élue et un exécutif permanent (directoire de département et de district, corps municipal de commune) avaient pour mission de répartir et de percevoir les impôts, de faire exécuter les lois, d’assurer la police, les services d’assistance et de gérer les biens appartenant à la collectivité. Ces compétences étaient uniformes pour toutes les collectivités de même niveau. La commune devint la cellule administrative de base de l’Etat républicain.
Elle est aujourd’hui menacée par les réformes territoriales successives, dont le récent « Acte III de la décentralisation », qui remet en cause l’organisation même de la République, menacée d’éclatement en « métropoles » concurrentes, instaurant des droits différents. Son application remettrait en cause tous les principes d’égalité dans l’accès aux services publics nationaux. Il accélérerait leur privatisation sous toutes ses formes.
Et quand la décentralisation progresse, la Séparation des Églises et de l’État recule. Son emballement actuel alimente les initiatives d’inspiration concordataire, nationales ou locales, voire des remises en cause directes des fondements de la République. Leur nature commune n’est-elle pas intrinsèquement étrangère à l’héritage du processus d’émancipation politique engagé par la Révolution française ?
Cette politique fait peser sur les élus locaux une responsabilité accrue. Il est nécessaire à cette occasion de réaffirmer notre attachement à la République, à l’exercice de la démocratie communale, notre volonté de défendre les communes et la laïcité.
Enfin une autre loi vient d’être votée, la loi Peillon, qui cadre la « réforme des rythmes scolaires », et met en place le ’projet éducatif territorial’. École de la République ou école des territoires ?
Notre démarche vient compléter celles entreprises par les fédérations, par exemple sur l’inventaire des sommes attribuées à l’enseignement privé ou aux associations cultuelles, et le rapport adopté par notre congrès national de Bourg en Bresse en juillet 2013 (’ Quel mandat, quelle action, quelle attitude, pour un élu de la République qui se veut fidèle à la laïcité de l’École et de l’État ?’).
Mesdames, Messieurs les candidats aux élections municipales,
La Libre Pensée est une association philosophique, de réflexion et d’action pour la liberté de conscience. Elle défend notamment la loi du 9 décembre 1905 dite Loi de Séparation des Églises et de l’État, avec l’ensemble des conséquences qui en découlent..... Pour lire la suite , cliquer ici --->http://www.fnlp.fr

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