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jeudi 13 juillet 2017

Dans la presse étrangère - jeudi 13 juillet 2017

Dans la presse étrangère

Le destin de Malala Yousufzai, 20 ans, Prix Nobel de la paix

La lauréate du prix Nobel de la paix Malala Yousufzai souffle ses bougies la veille de son anniversaire, à Arbil, la capitale de la région autonome du Kurdistan en Irak, le 11 juillet 2017.
La lauréate du prix Nobel de la paix Malala Yousufzai souffle ses bougies la veille de son anniversaire, à Arbil, la capitale de la région autonome du Kurdistan en Irak, le 11 juillet 2017. SAFIN HAMED / AFP
  • Applaudissements à tout rompre, au siège de l’ONU, ce 12 juillet 2013 : Malala Yousufzai, tout juste 16 ans, achève un discours passionné sur la nécessaire égalité des sexes dans l’éducation. Depuis, les Nations unies célèbrent le Jour de Malala chaque 12 juillet, date d’anniversaire de la jeune Pakistanaise. The Indian Express
  • Hier, pour ses 20 ans, elle l’a passé dans le Kurdistan irakien parmi des réfugiées déplacées dans leur propre pays. Son objectif : rencontrer des femmes yézidies ayant survécu à l’organisation Etat islamique (EI), pour écouter leur histoire, rapporte le journal kurde Rudaw. Cette communauté kurdophone persécutée puise en partie ses croyances dans le zoroastrisme, la religion de la Perse antique. GEO
  • Malala n’a que 11 ans lorsqu’elle commence à raconter sa vie sous les talibans dans un blog pour la BBC, sous le pseudonyme de Gul Makai. Elle y décrit, en ourdou, ses journées passées à lutter pour avoir accès à l’éducation. La petite fille rêve de devenir médecin. Mais dans sa région près de la frontière avec l’Afghanistan, la vallée de Swat, les écoles sont régulièrement détruites au nom de la loi islamique.
  • Par son activisme, Malala devient une cible pour les talibans. Alors qu’elle monte dans un bus pour aller défendre l’éducation des jeunes filles, ils lui tirent une balle dans la tête. Contre toute attente, l’écolière survit à ses blessures. Elle est transférée en Angleterre et reçoit des soins à l’hôpital Queen-Elizabeth de Birmingham, où les médecins lui insèrent une plaque en titane dans le crâne. Après cette tentative d’assassinat, à la suite d’une mobilisation dans son pays, le Pakistan introduit le premier projet de loi pour le droit à l’éducation. BBC
  • Malgré la violence de cette attaque, sitôt sortie de l’hôpital, la jeune fille crée le fonds Malala, qui se bat pour l’éducation des filles – 130 millions d’entre elles sont privées d’école dans le monde. Elle publie également un livre autobiographique, intitulé « I am Malala », bientôt best-seller international. The New York Times,Parade
  • Deux ans plus tard, la jeune Pakistanaise reçoit le prix Nobel de la paix, en même temps qu’un autre militant pour les droits des enfants, l’Indien Kailash Satyarthi. C’est la plus jeune lauréate à ce jour. Elle a consacré les 50 000 dollars reçus avec le prix à la reconstruction d’une école à Gaza. Son courage a été récompensé par une quarantaine de distinctions à travers le monde, ou encore, plus récemment, la citoyenneté canadienne à titre honorifique. Le média en ligne indien The Quint publie la vidéo de sa vie et ses combats racontés par l’une de ses admiratrices, âgée de 7 ans.
  • Malala, qui vient de terminer ses études secondaires dans un lycée de Birmingham, s’est vu proposer une place pour ses études à la prestigieuse université d’Oxford. L’excellente élève a fait son apparition sur Twitter le 7 juillet, après ses examens. C’est un moyen de communiquer sur ses activités, en particulier son projet #GirlPowerTrip. Messagère de la paix de l’ONU depuis l’an dernier, elle a été chaleureusement accueillie sur le réseau social par une autre ambassadrice de l’ONU, l’actrice révélée dans la saga Harry Potter Emma Watson.The Daily MailUSA Today
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La stratégie asiatique d’Israël. L’Asie n’a pas toujours été un marché attractif pour l’Etat hébreu. Mais la donne a changé avec son développement économique, son émergence sur la scène diplomatique internationale et l’érosion du boycott arabe dans les années 1990. Le pays s’apprête à signer un accord de libre-échange avec la Corée du Sud et le Vietnam. Israël, cependant, prend garde de ne pas gêner les intérêts de Washington en Asie, sur les questions militaires. The Diplomat
Trois ans de guerre dans le Donbass ukrainien. « Capitale » d’une République populaire autoproclamée depuis avril 2014, Donetsk est une ville de contrastes. Centre propret dans une ambiance de tirs d’artillerie, promenade amoureuse d’un couple sur fond de vols d’avions militaires, cafés hipsters dans un contexte de défaillance du système bancaire… L’écrivaine pétersbourgeoise Natalia Kourtchatova raconte son expérience doucereusement inquiétante sur place. Le Courrier de Russie
Un mur entre le Pérou et l’Equateur. Le Pérou a rappelé lundi son ambassadeur en poste à Quito, pour protester contre la construction d’un mur de 4 mètres de haut sur une petite portion de leur frontière commune. Il aurait été érigé pour prévenir des inondations. La dispute augure des relations tendues entre le nouveau président équatorien Lenin Moreno et son homologue péruvien, Pedro Pablo Kuczynski. BBC
Des agressions sexuelles passées sous silence au Canada. Les habitants, surtout les femmes, en déclarent trente fois plus sur le formulaire de l’enquête quinquennale sur la sécurité qu’à la police. Peur des victimes et banalisation de ce type de violence seraient les premières causes de ce fossé. Et près d’une plainte sur cinq est classée non fondée par les policiers. Le Devoir

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