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jeudi 13 juillet 2017

Au fil de l’Histoire - ÇA S’EST PASSÉ UN… 13 JUILLET

Au fil de l’Histoire

ÇA S’EST PASSÉ UN… 13 JUILLET

 Charlotte Corday poignarde le tribun révolutionnaire Jean-Paul Marat dans sa baignoire où il soignait un eczéma généralisé, le 13 juillet 1793. Populaire auprès des sans-culottes parisiens, le médecin devenu député à la Convention nationale publiait ses diatribes assassines dans L’Ami du peuple. Sa meurtrière, une Normande de 25 ans sympathisante des Girondins modérés, sera guillotinée quatre jours plus tard.

Source Le Monde.fr 




ça s'est passé un...

13 juillet

Événements
13 juillet 1380 : Mort du connétable Bertrand Du Guesclin
Le 13 juillet 1380, le connétable Bertrand Du Guesclin (60 ans) est pris d'un malaise en assiégeant Châteauneuf-de-Randon, un repaire de routiers qui sème la désolation dans la région du Gévaudan.
Le gisant de Du Guesclin à Saint-DenisFaisant ses adieux aux capitaines qui l'ont suivi pendant plus d'un quart de siècle, il leur rappelle une injonction aujourd'hui oubliée de la plupart des combattants : « N'oubliez pas ce que je vous ai répété mille fois, qu'en quelque pays que vous fassiez la guerre, les gens d'église, les femmes, les enfants, et même le peuple, ne sont point vos ennemis » (*).
Le gouverneur de la place, qui avait dès la veille promis se rendre, vient solennellement déposer les clés de la forteresse sur le cercueil du connétable ! Le roiCharles V, en reconnaissance des services rendus par Du Guesclin, ordonne que son corps soit porté à Saint-Denis, pour être inhumé à côté du tombeau qu’il s'est fait préparer. Lui-même le suit de peu dans la mort, le 16 septembre 1380.
13 juillet 1793 : Assassinat de Marat
Le 13 juillet 1793, Charlotte Corday poignarde le tribun révolutionnaire Jean-Paul Marat dans sa baignoire où il soignait un eczéma généralisé (forme de lèpre)...
13 juillet 1841 : Convention de Londres sur les Détroits
Le 13 juillet 1841, la convention de Londres sur les Détroit clôt la politique aventureuse d'Adolphe Thiers, qui avait mis la France au bord de la guerre avec l'Angleterre.
13 juillet 1870 : La dépêche d'Ems
Dans la ville d'eaux d'Ems, le 13 juillet 1870, le roi Guillaume 1er s'entretient avec l'ambassadeur de France Benedetti de la candidature d'un prince Hohenzollern à la couronne d'Espagne.
La dépêche qui relate l'entrevue est habilement caviardée par le chancelier Bismarck, assisté du chef d'état-major von Moltke et du ministre de la Guerre Roon, de façon à irriter la susceptibilité des opinions publiques. Succès total : réagissant au quart de tour au ton méprisant de la dépêche, le ministre des Affaires étrangères de Napoléon III, le duc de Gramont, conduit la France à déclarer la guerre à la Prusse.
À la tribune de l'Assemblée, le chef du gouvernement Émile Ollivier prononce des paroles malheureuses : « De ce jour commence pour les ministres mes collègues et pour moi une grande responsabilité. Nous l'acceptons d'un coeur léger... d'un coeur confiant ».
13 juillet 1936 : Calvo Sotelo assassiné en Espagne
Le 13 juillet 1936, en Espagne, le leader Calvo Sotelo est assassiné. A l'assemblée des Cortes, Calvo Sotelo dirigeait la droite monarchiste; il personnifiait l'opposition au gouvernement du Front Populaire. Sa mort encourage les militaires conservateurs à se rebeller. La guerre civile devient imminente.
C'est sa fête : Henri
Henri de Bavière, roi de Germanie en 1002, puis empereur d'Allemagne sous le nom de Henri II, favorise la réforme des moeurs de l'Église (sans renoncer à son autorité sur le clergé).
Décès
Jean-Paul Marat
24 mai 1743 à Boudry (Neuchâtel) (Suisse) - 13 juillet 1793 à Paris
Médecin franc-maçon, déjà âgé de 45 ans au début de la Révolution, Jean-Paul Marat fondeL'Ami du Peuple en septembre 1789, un journal dans lequel il dénonce avec violence les compromissions supposées des uns et des autres.
Populaire auprès des sans-culottes, il lance ceux-ci à l'assaut des Tuileries le 10 août 1792 et dans les massacres de Septembre.
Député à la Convention, il contribue à la condamnation du roi et à la formation du Tribunal révolutionnaire et du Comité de sûreté générale, en charge d'arrêter les suspects. LesGirondins ayant tenté de le mettre en accusation, il est blanchi par le Tribunal révolutionnaire et regagne en triomphe la salle de la Convention le 24 avril 1793. Un mois plus tard, il contre-attaque avec succès en lançant les sections parisiennes de sans-culottes contre l'assemblée, obligeant les députés à décréter l'arrestation des Girondins.
Il est assassiné peu après, le 13 juillet 1793, dans sa baignoire où il soignait ses maladies de peau, par Charlotte Corday, une jeune femme indignée par le tour sanglant de la Révolution. Démentant les espoirs de la meurtrière, l'indignation soulevée par son acte va justifier la mise en place officielle de la Terreur.



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